Guillaume Soro, président du Gps. (PH: DR)
Le président de Générations et peuples solidaires (Gps), Guillaume Soro, a réagi aux accusations d’atteinte à la sureté de l’État et de détournement de deniers publics qui pèsent sur lui. Dans une vidéo sur les réseaux sociaux, ce mardi, à l’occasion de son message de nouvel an, il a soutenu qu’il n’a jamais eu l’intention de faire un coup d’État. « Jamais, je dis bien jamais, il n’a été question pour le candidat déclaré que je suis de tenter une quelconque déstabilisation du pouvoir actuel », s’est-il défendu.
Se prononçant sur la bande sonore présentée par le procureur de la République Adou Richard l’impliquant dans une tentative de déstabilisation du pays, l’ancien président de l’Assemblée nationale a répondu : « Il ne s’agit pas de propos interceptés au cours d’une écoute téléphonique mais plutôt d’une conversation qui date de 2017 ». Et il s’est justifié en ces termes : « A l’époque, alors que mes relations avec le Président de la République commençaient à se distendre, j’ai été approché par un homme d’affaires au motif de me porter secours, selon ses propres termes, face à la tentative d’assassinat dont je serai l’objet de la part du régime d’Abidjan. Suspicieux, je pris la décision heureuse d’informer les services secrets d’un pays européen et des diplomates. Dès lors, que nous nous sommes aperçus qu’il s’agissait d’une opération montée de toutes pièces depuis Abidjan, en accord avec lesdits services, nous y avons mis un terme. Mes avocats mettront à la disposition du public les échanges de correspondances qui font foi de ma sincérité. Du reste, j’ai évoqué, en son temps, la question avec le Président de la République »