Le bishop Benjamin Boni et les responsables de l’église devant l’immeuble «le Bon berger».
Benjamin Boni : « L’Église refuse de voir son peuple appauvri »
Le bishop Benjamin Boni, président de la conférence de l’Église méthodiste unie, a inauguré,le 1er janvier 2020, à la Riviera M’Badon, l’immeuble Bon berger.
L’édifice, dont le coût est estimé à 182 millions de FCfa, est construit sans apport extérieur. C’est un R+2 comprenant quatre appartements de quatre pièces chacun. Il a été bâti dans le cadre d’un projet qui vise à libérer l’Église de la dépendance des fidèles, en créant des richesses.
Après la coupure du ruban, le bishop Benjamin Boni a souligné que l’église a besoin de moyens pour rendre l’évangélisation plus efficiente. Il lui faut également des lieux de culte, des logements pour les serviteurs, des maisons pour les anciens. Il estime cependant qu’elle doit aussi soulager le peuple de Dieu.
Il a fait allusion aux veuves et aux orphelins. Les défavorisés doivent, selon lui, être une préoccupation pour l’Église ; à travers l’évangélisation par les actes, les œuvres, la parole, tout cela est un ensemble d’axes qu’il faut articuler avec foi, espérance et beaucoup d’amour. Il a également souligné que ce projet répond aux préoccupations de l’Église qui refuse de voir son peuple appauvri.
« Pour certains, l’Église doit être pauvre parce que Jésus-Christ allait à pied. Ils oublient qu’il était assisté dans sa mission. Et pour payer l’impôt, il a dit: allez à la pêche. L’Église ne demande pas de se couvrir d’or, sinon elle sort de son cadre. Mais elle devra faire en sorte que les possessions qu’elle a l’aident à articuler tous ses axes de vision, missionnaire, évangélisation par la parole, les actes », a dit le bishop.
Le très révérend pasteur Michel Lobo, surintendant du district d’Abidjan nord, a rappelé que « dans la vie de cette église, ce sont les membres qui apportent leur contribution chaque jour ou chaque année. Nous avons dit qu’il faut penser l’Église autrement. Ne pas laisser le poids de la contribution financière aux seuls membres ».
Selon le président des laïcs du district d’Abidjan nord qui en est l’initiateur, chaque district de l’Emu-CI a une « cible » à payer chaque année. Dans son secteur, les fidèles versent 350 millions de FCfa à leur Église et vont même au-delà du montant attendu. Il a cependant justifié cette action. « c’est par crainte de ne pouvoir honorer demain nos engagements que nous avons voulu prendre le taureau par les cornes, en lançant ce projet », a-t-il expliqué. Un troisième niveau du bâtiment est attendu, ainsi que deux autres bâtiments du même type.
L’objectif du district d’Abidjan nord est de faire des investissements à deux volets. Un volet immobilier et un volet agricole, avec des plantations. Les deux volets ont été entamés au même moment. De sorte qu’à Jacqueville, le district a une plantation qui est dans sa phase opérationnelle.
« Nous allons continuer dans ce sens et au fur et à mesure que ces activités vont générer des ressources importantes, cela va jouer sur la contribution des églises locales. Si aujourd’hui, elles ont à cotiser 10 millions, demain, elles vont contribuer à hauteur de cinq millions. La contribution des fidèles pourra être réduite de moitié. C’est cette politique que nous voulons mener pour que les fidèles ne soient pas trop essoufflés », a-t-il expliqué.
Après la coupure du ruban, le bishop Benjamin Boni a souligné que l’église a besoin de moyens pour rendre l’évangélisation plus efficiente. Il lui faut également des lieux de culte, des logements pour les serviteurs, des maisons pour les anciens. Il estime cependant qu’elle doit aussi soulager le peuple de Dieu.
Il a fait allusion aux veuves et aux orphelins. Les défavorisés doivent, selon lui, être une préoccupation pour l’Église ; à travers l’évangélisation par les actes, les œuvres, la parole, tout cela est un ensemble d’axes qu’il faut articuler avec foi, espérance et beaucoup d’amour. Il a également souligné que ce projet répond aux préoccupations de l’Église qui refuse de voir son peuple appauvri.
« Pour certains, l’Église doit être pauvre parce que Jésus-Christ allait à pied. Ils oublient qu’il était assisté dans sa mission. Et pour payer l’impôt, il a dit: allez à la pêche. L’Église ne demande pas de se couvrir d’or, sinon elle sort de son cadre. Mais elle devra faire en sorte que les possessions qu’elle a l’aident à articuler tous ses axes de vision, missionnaire, évangélisation par la parole, les actes », a dit le bishop.
Le très révérend pasteur Michel Lobo, surintendant du district d’Abidjan nord, a rappelé que « dans la vie de cette église, ce sont les membres qui apportent leur contribution chaque jour ou chaque année. Nous avons dit qu’il faut penser l’Église autrement. Ne pas laisser le poids de la contribution financière aux seuls membres ».
Selon le président des laïcs du district d’Abidjan nord qui en est l’initiateur, chaque district de l’Emu-CI a une « cible » à payer chaque année. Dans son secteur, les fidèles versent 350 millions de FCfa à leur Église et vont même au-delà du montant attendu. Il a cependant justifié cette action. « c’est par crainte de ne pouvoir honorer demain nos engagements que nous avons voulu prendre le taureau par les cornes, en lançant ce projet », a-t-il expliqué. Un troisième niveau du bâtiment est attendu, ainsi que deux autres bâtiments du même type.
L’objectif du district d’Abidjan nord est de faire des investissements à deux volets. Un volet immobilier et un volet agricole, avec des plantations. Les deux volets ont été entamés au même moment. De sorte qu’à Jacqueville, le district a une plantation qui est dans sa phase opérationnelle.
« Nous allons continuer dans ce sens et au fur et à mesure que ces activités vont générer des ressources importantes, cela va jouer sur la contribution des églises locales. Si aujourd’hui, elles ont à cotiser 10 millions, demain, elles vont contribuer à hauteur de cinq millions. La contribution des fidèles pourra être réduite de moitié. C’est cette politique que nous voulons mener pour que les fidèles ne soient pas trop essoufflés », a-t-il expliqué.