Coopération diplomatique: Ouattara reçoit les lettres de créance de trois diplomates

Le Chef de l'Etat ivoirien et le Nonce apostolique (Présidence.ci)
Le Chef de l'Etat ivoirien et le Nonce apostolique (Présidence.ci)
Le Chef de l'Etat ivoirien et le Nonce apostolique (Présidence.ci)

Coopération diplomatique: Ouattara reçoit les lettres de créance de trois diplomates

Le 03/01/20 à 17:31
modifié 04/01/20 à 08:42
Le Chef de l’État, Alassane Ouattara, a reçu hier, au palais présidentiel, les lettres de créance de trois nouveaux ambassadeurs accrédités en Côte d'Ivoire. Il s’agit du représentant du Saint Siège, le Nonce Apostolique Mgr Paolo Borgia qui est à son premier poste en qualité de Nonce ; de Zolani Mtshotshisa, représentant de la République d’Afrique du Sud en Côte d’Ivoire et de Philippe Poinsot, en qualité de Coordonnateur résident du Système des Nations Unies. Après quelques minutes de tête à tête avec le Chef de l’État, le point majeur qui ressort des déclarations des trois personnalités diplomatiques est le renforcement des relations.
Le Nonce Apostolique a traduit sa joie de voir le Président Alassane Ouattara lui donner autorisation de commencer à exercer le plus tôt possible. Cela démontre de l’excellence de la coopération avec le pays. Pour lui, 2020 est très particulière en ce qui concerne les relations entre la Côte d’Ivoire et le Saint Siège parce qu’elle coïncide avec la célébration de plusieurs anniversaires. Notamment dit-il, le cinquantième anniversaire de l’établissement des relations entre Abidjan et le Saint siège. En dehors de ce fait remarquable, il a tenu à indiquer que « c’est aussi le quarantième anniversaire de la visite du Pape Jean-Paul II en Côte d’Ivoire ; le trentième anniversaire de la consécration de la Basilique, Notre Dame de la paix de Yamoussoukro et le 125e anniversaire de l’arrivée des premiers missionnaires catholiques en Côte d’Ivoire ». Et de rappeler que cette présence des religieux catholiques en terre ivoirienne était très significative dans la mesure où ceux-ci avaient pour mission première de contribuer à l’éducation des populations, d’où la construction d’écoles pour « montrer que l’intérêt de l’Église catholique a toujours été la promotion humaine ». Le nouveau Nonce Apostolique a profité de l’occasion pour saluer la bonne relation qui a toujours existé entre l’Église et la Côte d’Ivoire. Une coopération qu’il entend intensifier tout en profitant pour réaliser une mission importante du Vatican qui est « la réconciliation des peuples ».
Zolani Mtshotshisa, diplômé en journalisme, en communication de masse et en relations internationales, représente désormais le président sud-africain Cyril Ramaphosa. Même si les relations entre son pays et la Côte d’Ivoire sont au beau fixe, un volet très important, à savoir, la question économique reste à relever pour une plus grande autonomie. Dans ce contexte, il a indiqué que Cyril Ramaphosa et Alassane Ouattara se sont rencontrés à plusieurs reprises au cours de différentes réunions et comptent finaliser les accords liant leurs deux pays tant au niveau politique qu’économique. Il n’a pas manqué de rappeler les solides relations entre les deux pays et qui datent de l’époque où Alassane Ouattara exerçait encore au Fonds monétaire international (Fmi). « Le Président Ouattara m’a révélé qu’à cette période, il a beaucoup échangé avec le Président Nelson Mandela », a-t-il indiqué.
Quant au nouveau représentant des Nations Unies, Philippe Poinsot, il a, au nom de toutes les organisations des Nations Unies, traduit ses vœux de paix et prospérité à la Côte d’Ivoire. Et a félicité le Président de la République et le Gouvernement pour les progrès « socioéconomiques tangibles ». Il a par la suite indiqué que le Président de la République et lui ont brièvement fait le tour des actions du système en Côte d’Ivoire avant de faire des projections qui tourneront autour des 17 objectifs du Développement durable. Objectifs pour lesquels « la communauté internationale a déclaré une décennie d’actions ». Dans cette action, la coopération du Système des Nations Unies et la Côte d’Ivoire impliquera, précise-t-il, la vingtaine d’agences que compte le Système en Côte d’Ivoire, peu importe leurs dénominations et attributions. Il s’agit pour lui d’un renforcement de la coopération sous plusieurs formes, notamment l’amélioration de conseil en politique de développement pour qu’il y ait plus de cohérence remarquable par des actions conjointes et de proximité pour impacter au mieux les cibles.
HERVE ADOU
Le 03/01/20 à 17:31
modifié 04/01/20 à 08:42