Une alliance mondiale de partenaires au développement a annoncé, le 13 décembre, à Stockholm en Suède, son engagement à lutter contre l’extrême pauvreté, en mobilisant 82 milliards de dollars (environ 50 000 milliards de FCfa) au profit de l’Association internationale de développement (Ida) et du fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres. Dans cette enveloppe de financement, plus de 53 milliards de dollars (plus de 30 000 milliards de FCfa) sont destinés à l’Afrique. Ce montant aidera les pays bénéficiaires à répondre aux besoins de leurs populations, à stimuler la croissance économique et à renforcer la résilience aux chocs climatiques et aux catastrophes naturelles. La communauté internationale réaffirme ainsi son soutien aux pays les plus pauvres du monde. Au cœur des priorités, l’emploi, l’égalité hommes-femmes, la fragilité, le climat et la bonne gouvernance. «

En prenant cet engagement aujourd’hui, nos partenaires montrent qu’ils sont plus que jamais déterminés à mettre fin à l’extrême pauvreté, mais également à promouvoir une prospérité partagée dans les pays les plus pauvres et les plus vulnérables du monde », a déclaré David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale. Et d’ajouter : « Nous les remercions pour cette nouvelle marque de confiance dans les capacités de l’Ida à produire des résultats de développement bénéfiques pour celles et ceux qui en ont le plus besoin ». Les pays bénéficiant de l’aide de l’Ida abritent les deux tiers de la population pauvre mondiale (pratiquement 500 millions d’individus). Grâce à ce financement, l’Ida va pouvoir étoffer ses interventions en appui à la création d’emplois et la transformation économique, à la bonne gouvernance et la responsabilisation des institutions. Elle pourra également accompagner les pays confrontés aux défis du changement climatique, des inégalités hommes-femmes et des situations de fragilité, de conflit et de violence — en particulier dans la région du Sahel, autour du lac Tchad et dans la corne de l’Afrique.