La nouvelle machine offerte par la Plamfe aux femmes de Yassap A. (DR)
Entrepreneuriat féminin : La Plamfe offre une broyeuse de manioc moderne aux femmes de Yassap A
Chose promise, chose due. La Plateforme mondiale des femmes entreprenantes (Plamfe) a offert une broyeuse de manioc d’une capacité d’une tonne et ½ aux femmes de Yassap A, village situé dans la sous-préfecture de Lopou (département de Dabou). C’est un don d’Hamed Koffi Zarour, président de ‘’He for She’’ (les hommes pour les femmes). La cérémonie officielle de remise de don a eu lieu le 4 janvier 2020, dans ledit village.
« C’est la matérialisation d’une promesse faite par M. Zarour lors de la Journée internationale de la femme rurale célébrée les 25 et 26 octobre 2019, à Yassap A », a rappelé Simone Mensah (Nanan Awoulachi III, reine mère de Nouamou), responsable du projet et représentant le parrain. Avant d’indiquer que le parrain ambitionne de mettre en place une unité industrielle à Yassap A à condition que cette première machine soit utilisée de façon efficiente.
Sophia Thiam, présidente de la Plamfe Afrique et représentant Désirée Djomand, présidente mondiale du réseau, a invité les populations à s’approprier le projet et à le valoriser afin qu’il fasse tache d’huile dans la région. « C’est aussi le début d’une longue collaboration », a-t-elle soutenu.
« Les femmes de Yassap, vous travaillez et nous avons la conviction que par votre travail, le village aura un développement harmonieux », a indiqué pour sa part Fabienne Angoua, présidente du Haut conseil des femmes chefs d’entreprises (Hcfe), l’un des instruments de la Plamfe.
« Le processus de fabrication de l’attiéké est très pénible. C’est pourquoi les femmes de Yassap veulent vite passer à une étape d’automatisation. L’acquisition de cette machine va donc permettre de continuer l’autonomisation financière des femmes de Yassap », a indiqué Mme Esmel Yéblé épouse Akpro, la représentante de la Plamfe à Yassap A. C’est à juste titre qu’elle a exprimé sa reconnaissance à la Plamfe et au donateur, Hamed Koffi Zarour.
Gloria Abli, représentante de la Plamfe dans la région des Grands ponts, a invité les femmes de Yassap au travail pour assurer leur autonomie financière car, a-t-elle dit, « seul le travail paie ».
Pour le patriarche, Denis Akpa, l’arrivée de cette machine est un appel au village à redoubler d’ardeur au travail car avec cette machine de 1,5 tonne/l’heure, cela suppose qu’il faut désormais augmenter la production de manioc. « Pour ceux qui cultivaient ½ ou 1 hectare, il faut désormais penser à cultiver 3 ou 4 hectares », a-t-il dit.
C’est le lieu de souligner que cette broyeuse à grande capacité de production arrive dans un contexte où la zone de Dabou est confrontée à la problématique de l’hévéaculture. Où les populations n’ont plus de terres cultivables et sont parfois obligées d’aller loin (Sikensi, Agboville dans l’Agnéby-Tiassa) pour acheter du manioc.
Une correspondance de EY
Sophia Thiam, présidente de la Plamfe Afrique et représentant Désirée Djomand, présidente mondiale du réseau, a invité les populations à s’approprier le projet et à le valoriser afin qu’il fasse tache d’huile dans la région. « C’est aussi le début d’une longue collaboration », a-t-elle soutenu.
« Les femmes de Yassap, vous travaillez et nous avons la conviction que par votre travail, le village aura un développement harmonieux », a indiqué pour sa part Fabienne Angoua, présidente du Haut conseil des femmes chefs d’entreprises (Hcfe), l’un des instruments de la Plamfe.
« Le processus de fabrication de l’attiéké est très pénible. C’est pourquoi les femmes de Yassap veulent vite passer à une étape d’automatisation. L’acquisition de cette machine va donc permettre de continuer l’autonomisation financière des femmes de Yassap », a indiqué Mme Esmel Yéblé épouse Akpro, la représentante de la Plamfe à Yassap A. C’est à juste titre qu’elle a exprimé sa reconnaissance à la Plamfe et au donateur, Hamed Koffi Zarour.
Gloria Abli, représentante de la Plamfe dans la région des Grands ponts, a invité les femmes de Yassap au travail pour assurer leur autonomie financière car, a-t-elle dit, « seul le travail paie ».
Pour le patriarche, Denis Akpa, l’arrivée de cette machine est un appel au village à redoubler d’ardeur au travail car avec cette machine de 1,5 tonne/l’heure, cela suppose qu’il faut désormais augmenter la production de manioc. « Pour ceux qui cultivaient ½ ou 1 hectare, il faut désormais penser à cultiver 3 ou 4 hectares », a-t-il dit.
C’est le lieu de souligner que cette broyeuse à grande capacité de production arrive dans un contexte où la zone de Dabou est confrontée à la problématique de l’hévéaculture. Où les populations n’ont plus de terres cultivables et sont parfois obligées d’aller loin (Sikensi, Agboville dans l’Agnéby-Tiassa) pour acheter du manioc.
Une correspondance de EY