Affaires maritimes : Des syndicats interpellent Legré Philippe sur un projet d’organigramme proposé
La Plateforme nationale des syndicats des affaires maritimes et portuaires a animé une conférence de presse ce lundi 6 janvier 2020, à la Maison de la presse, à Abidjan-Plateau.
Il s’est agi pour ces organisations à travers leur porte-parole, le lieutenant-colonel Bio François, de se prononcer sur le nouveau cadre organique proposé par le Secrétaire d’Etat auprès du ministre des transports chargé des affaires maritimes. Et de l’interpeller sur ce nouveau cadre qu’ils jugent inapproprié.
« Nous avons appris de sources concordantes que le Secrétaire d’Etat chargé des affaires maritimes aurait proposé et fait adopter en Conseil des ministres, un décret portant organisation et attributions de la direction générale des affaires maritimes et portuaires (Dgamp), différent de celui préparé et élaboré par les services techniques compétentes des maritimes et portuaires depuis 2017, en relation avec le cabinet du ministre des Transports, Amadou Koné », a exposé le lieutenant-colonel.
Poursuivant, il a indiqué que ce projet de décret proposé par Legré Philippe, réduirait de manière drastique celui existant et violerait toutes les dispositions légales préconisées pour permettre à la Dgamp de mieux se structurer.
Toutefois, il a rappelé à toutes fins utiles que le projet de décret qui n’a pas été pris en compte par le Secrétaire d’Etat a été élaboré dans le respect strict des instructions du Chef de l’Etat contenus dans la loi de programmation des Forces de sécurité intérieure de janvier 2016.
Cette loi prévoit un renforcement au niveau de l’organisation et des attributions des affaires maritimes et portuaires pour lui permettre d’exercer efficacement ses nouvelles missions contenues dans le code maritime et celles fixées par les engagements internationaux et la Côte d’Ivoire.
Par contre, dira-t-il, le nouveau cadre organique proposé par Legré Philipe, au lieu de renforcer les attributions et organisations, les réduit considérablement. « Ce qui constitue une violation flagrante des dispositions de la loi précitée », s’est-il indigné.
A cet effet, a-t-il indiqué, la plateforme nationale des syndicats de la Dgamp préconise, entre autres, le respect strict de la loi n° 2016-09 du 13 janvier 2016 portant programmation des Forces de sécurité intérieure qui a défini un cadre organique pour l’administration des Affaires maritimes et portuaires ; une collaboration étroite entre le Secrétaire d’Etat et le ministère des Transports pour une relance véritable des Affaires maritimes et portuaires.
Auparavant, le porte-parole s’est offusqué des effets néfastes que ce nouveau cadre organique pourrait avoir sur la corporation qui, à l’en croire, revendique plus de 1500 agents tous corps confondus. Et de relever que les syndicats ont adressé une correspondance au Secrétaire d’Etat Legré Philipe, à l’effet de le rencontrer et échanger sur la question. « Cette demande est restée sans suite jusqu’aujourd’hui », a-t-il mentionné.
« Nous avons appris de sources concordantes que le Secrétaire d’Etat chargé des affaires maritimes aurait proposé et fait adopter en Conseil des ministres, un décret portant organisation et attributions de la direction générale des affaires maritimes et portuaires (Dgamp), différent de celui préparé et élaboré par les services techniques compétentes des maritimes et portuaires depuis 2017, en relation avec le cabinet du ministre des Transports, Amadou Koné », a exposé le lieutenant-colonel.
Poursuivant, il a indiqué que ce projet de décret proposé par Legré Philippe, réduirait de manière drastique celui existant et violerait toutes les dispositions légales préconisées pour permettre à la Dgamp de mieux se structurer.
Toutefois, il a rappelé à toutes fins utiles que le projet de décret qui n’a pas été pris en compte par le Secrétaire d’Etat a été élaboré dans le respect strict des instructions du Chef de l’Etat contenus dans la loi de programmation des Forces de sécurité intérieure de janvier 2016.
Cette loi prévoit un renforcement au niveau de l’organisation et des attributions des affaires maritimes et portuaires pour lui permettre d’exercer efficacement ses nouvelles missions contenues dans le code maritime et celles fixées par les engagements internationaux et la Côte d’Ivoire.
Par contre, dira-t-il, le nouveau cadre organique proposé par Legré Philipe, au lieu de renforcer les attributions et organisations, les réduit considérablement. « Ce qui constitue une violation flagrante des dispositions de la loi précitée », s’est-il indigné.
A cet effet, a-t-il indiqué, la plateforme nationale des syndicats de la Dgamp préconise, entre autres, le respect strict de la loi n° 2016-09 du 13 janvier 2016 portant programmation des Forces de sécurité intérieure qui a défini un cadre organique pour l’administration des Affaires maritimes et portuaires ; une collaboration étroite entre le Secrétaire d’Etat et le ministère des Transports pour une relance véritable des Affaires maritimes et portuaires.
Auparavant, le porte-parole s’est offusqué des effets néfastes que ce nouveau cadre organique pourrait avoir sur la corporation qui, à l’en croire, revendique plus de 1500 agents tous corps confondus. Et de relever que les syndicats ont adressé une correspondance au Secrétaire d’Etat Legré Philipe, à l’effet de le rencontrer et échanger sur la question. « Cette demande est restée sans suite jusqu’aujourd’hui », a-t-il mentionné.