Royaume-Uni/Brexit: Feu vert des députés britanniques après plus de trois ans de crise

Le Premier ministre britannique Boris Johnson lors d'un débat à la Chambre des communes après le discours de la Reine, à Londres, le 19 décembre 2019.(DR)
Le Premier ministre britannique Boris Johnson lors d'un débat à la Chambre des communes après le discours de la Reine, à Londres, le 19 décembre 2019.(DR)
Le Premier ministre britannique Boris Johnson lors d'un débat à la Chambre des communes après le discours de la Reine, à Londres, le 19 décembre 2019.(DR)

Royaume-Uni/Brexit: Feu vert des députés britanniques après plus de trois ans de crise

Par (RFI)
Le 10/01/20 à 19:08
modifié 10/01/20 à 23:18
Les députés britanniques ont donné ce jeudi, lors d'un vote historique après trois ans et demi de crise, leur approbation finale au texte qui permettra au Royaume-Uni de quitter l'Union européenne le 31 janvier.

La Chambre des communes, largement dominée par les conservateurs du Premier ministre Boris Johnson, a adopté le texte à 330 voix pour (231 contre). Après son examen par la Chambre des Lords - la chambre haute du Parlement - la semaine prochaine puis l'assentiment de la reine, le texte, qui traduit dans la loi l'accord de Brexit, devra être ratifié par le Parlement européen le 29 janvier, deux jours avant la date fatidique.

Droits des citoyens, période de transition, règlement financier: le traité sur le retrait du Royaume-Uni de l'UE vise à permettre un divorce en douceur et à régler le casse-tête de la frontière irlandaise. Le texte prévoit une période de transition jusqu'au 31 décembre 2020, pendant laquelle les Britanniques continueront d'appliquer les règles européennes et d'en bénéficier. Ils verseront leur contribution financière, mais sans siéger dans les institutions ni participer aux décisions.

La transition vise à éviter une rupture brutale, notamment pour les acteurs économiques, et à donner du temps pour négocier la relation future entre Londres et l'UE, ce qui s'annonce très difficile dans le temps imparti. Selon l'accord, cette période pourrait être prolongée une seule fois, et d'un commun accord, jusqu'à fin 2022 au maximum. Mais Boris Johnson s'y est refusé et a ajouté une disposition interdisant une extension dans la loi d'application votée jeudi.

Les 3,2 millions d'Européens au Royaume-Uni et 1,2 million de Britanniques sur le continent pourront continuer à étudier, travailler, percevoir des allocations et faire venir leur famille.


Par (RFI)
Le 10/01/20 à 19:08
modifié 10/01/20 à 23:18