Les participants sont repartis avec des connaissances qui leur permettront de sensibiliser leurs pairs aux méfaits des violences en politique.
Plusieurs jeunes venus de diverses régions de la Côte d’Ivoire ont vu leurs capacités renforcés dans la prévention des conflits électoraux au cours d’un atelier qui s’est tenu les 14 et 15 janvier, au Ran-hôtel de Bouaké, sur le thème : « Renforcement de capacités des jeunes en suivi, traçabilité et reporting des actions et messages politiques ». Organisé par le ministère de la Solidarité, de la Cohésion sociale et la Lutte contre la pauvreté à travers son organe de veille, d’alerte et d’aide à la décision qu’est l’Observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale (Oscs), cet atelier a pu bénéficier de l’appui non estimable de Care international, dans le cadre de son projet Mojec (Mobilisation des jeunes engagés pour la consolidation de la paix).
Cet atelier, selon Eugène Bilé, directeur de la communication de l’Oscs, représentant Ibrahima Coulibaly, directeur général de l’Oscs, a permis de renforcer l’engagement des jeunes à l’alerte et à la prévention de conflits au cours de cette année électorale qui verra l’élection présidentielle en fin octobre 2020. «
Les participants ont appris les techniques de collecte de l’information, de rapportage des messages et des actions notamment politique. Aussi, il leur a été expliqué les outils de prévention des conflits, d’apprendre la technique de causeries éducatives pour le renforcement de la cohésion sociale, les amener à identifier et à recruter des moniteurs et monitrices dans la communauté, etc. », a-t-il dit. « Pour que ces élections présidentielles qui approchent à grands pas puissent se passer dans une atmosphère sereine », a-t-il souligné.
Pour sa part, Lozény Coulibaly, coordonnateur projet à Care international, représentant, Guillaume Aguettant, directeur-pays de Care international, s’est réjoui de la tenue de cet atelier parce que pour lui, il s’est agi de faire en sorte qu’avec les connaissances apprises, les jeunes, qui sont souvent manipulés par les hommes et femmes politiques, puissent se détourner de la violence. «
On peut faire de la politique sans arriver à des conflits qui sont destructrices pour nos pays », a-t-il assuré.
Notons que Jules Kouadio, chef de cabinet du préfet de Bouaké, représentant, Tuo Fozié préfet de la région de Gbêkê, préfet du département de Bouaké, a présidé la cérémonie d’ouverture, au nom du Pr Mariatou Koné, ministre de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté.