C’est peut-être le début de la décrispation entre les compagnons de l’ancien parti au pouvoir. Dans un communiqué dont nous avons eu copie hier, l’ancien ministre Assoa Adou, l’un des leaders de la fronde, révèle que la rencontre de Bruxelles entre l’ex-Président Laurent Gbagbo et le président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan, le 3 janvier, a accouché d’un début de solution.

« Au cours de ces échanges, M. Affi N’Guessan a énoncé ses conditions de sortie de crise. Elles portent, entre autres, à la fois sur la vie du parti et sur la prochaine élection présidentielle », indique le communiqué.

« Concernant le parti, M. Affi N’Guessan a demandé la tenue d’un congrès unitaire qui devra reconduire le président Laurent Gbagbo à la tête du parti et le nommer 1er vice-président assurant l’intérim avec les pleins pouvoirs. Concernant l’élection présidentielle de 2020, il a demandé à être le colistier du président Laurent Gbagbo, si celui-ci est désigné candidat », poursuit Assoa Adou.

« Vu les conditions posées par M. Affi N’guessan, le président Laurent Gbagbo a instruit le secrétaire général du parti, le Dr Assoa Adou, de mettre en place un groupe de travail à l’effet de poursuivre les discussions à Abidjan avec lui », conclut-il. Rappelons que la main tendue de Pascal Affi N’Guessan avait jusque-là été rejetée par ses ex-camarades de lutte.