Le président Ouégnin (à gauche) et le ministre des Sports ont affiché leur volonté de faire de la Côte d'Ivoire un pays qui compte dans l'équitation mondiale.(DR)
Le président de la Fédération ivoirienne d'équitation (Fie), Stéphane Ouégnin, a profité de la signature de la convention d'objectifs, hier, avec le ministère des Sports, pour présenter ses grands projets à la tutelle. Le premier responsable des sports, très attentif, n’a pas caché son admiration pour cette Fédération d’équitation qui monte sans arrêt. «
Félicitations pour votre brillante élection à la fédération internationale. En tout cas, nous sommes heureux de savoir que le drapeau de la Côte d’Ivoire commence à flotter au plus haut niveau, à l’international. Un monde réputé fermé que vous avez réussi à ouvrir », a encouragé le ministre. Avant d'apposer leur signature sur le document qui vient renforcer la collaboration entre les deux institutions, le président de la Fie a fait le bilan succinct des deux dernières années de la fédération. Deux années riches en rebondissements qui ont très vite fait oublier les deux décennies de marasme. Stéphane Ouégnin lui a d’abord, présenté le trophée arraché lors du premier rallye équestre d’Agafay (Maroc 2019). La Côte d’Ivoire est revenue du dernier Salon du cheval d’El Jedida, toujours au Maroc, avec le prix du meilleur stand 2019. Mais il y a surtout ce graal, que constitue l’élection de la Côte d’Ivoire à la Fédération équestre internationale (Fei). C’était en novembre dernier, à Moscou, en Russie. Cette ascension fulgurante ivoirienne continue d’ailleurs de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Avec des documents à l’appui, le président Ouégnin a présenté au ministre toutes les opportunités que propose au pays, cette affiliation ivoirienne à la Fédération mondiale.
Désormais, la Côte d’Ivoire assise à la même table que le « roi » peut défendre ses projets, développer la discipline et la rendre populaire à travers le pays. Pragmatique, tout comme le ministre, Stéphane Ouégnin a souligné ses priorités. A savoir la formation des cadres techniques et des athlètes, la participation de la Côte d’Ivoire aux compétitions internationales. C’est pourquoi, l’appui institutionnel était important pour le président de la Fie. «
Franchement nous sommes heureux de savoir que le ministre des Sports et le directeur général épousent notre vision. Nous en avions besoin pour créer une Académie équestre en Côte d’Ivoire. Déjà, avec l’Institut national de la jeunesse et des sports, (Injs), il existe une convention en vue de former des Ivoiriens à la chose du cheval », se réjouit Stéphane Ouégnin, qui a pu obtenir du ministre Paulin Danho une parcelle de 30 hectares du côté d’Ebimpé pour réaliser cette académie qui lui tient à cœur. En tout cas, il a promis de s’y mettre dès sa prochaine rencontre avec ses partenaires.