Le directeur général des transports terrestres et de la circulation, Oumar Sacko (a droite), a invité à davantage de surveillance et d'intransigeance des acteurs de la sécurité routière
Le directeur général des transports terrestres et de la circulation, Oumar Sacko (a droite), a invité à davantage de surveillance et d'intransigeance des acteurs de la sécurité routière
Sécurité routière : 34 permis suspendus en octobre dont 7 avec sursis
Sur les 40 dossiers analysés le 31 octobre 2024 par la Commission de retrait et de suspension du permis de conduire à la salle de conférence de la Direction générale des transports terrestres et de la circulation (Dgttc), 34 permis ont été suspendus dont sept avec sursis. Parmi les 27 sanctions fermes, l’on note un cas de retrait de 6 points. La Commission a également procédé à une restitution de permis de conduire, Un dossier a été reprogrammé et quatre usagers étaient absents.
Au cours de sa session d’octobre, la Commission avait à analyser parmi les 40 dossiers, neuf cas d’accidents mortels, 19 cas de dommages corporels et sept matériels, mais aussi cinq cas d’infractions. Des audiences, il ressort que les accidents ayant occasionné le retrait et/ou la suspension du permis de conduire sont notamment la conduite en état d’ivresse ou sous influence de drogues. Mais également du fait du non-respect du code de la route ou de défaillance technique des engins impliqués. Ainsi, depuis sa réactivation en décembre 2018, la Commission de retrait et de suspension du permis de conduire a sanctionné 2145 conducteurs dont 2006 condamnations fermes et restitué 114 permis et condamné 346 usagers avec sursis. À l’occasion, des recipicés de suspension ont été remis aux détenteurs de permis de conduire.
À l’ouverture de la session, le Directeur général des transports terrestres et de la circulation, Oumar Sacko, a rappelé que la sûreté de la route constitue un point saillant de la politique gouvernementale de mobilité. Oumar Sacko a d’entrée de jeu, faire noter que les deux et trois roues demeurent la fausse note depuis 2018. D’autant qu’ils sont à la base d’au moins 40 à 50 % des accidents. Le Dg a donc invités les agents des forces de l’ordre et l’ensemble des autres acteurs de la sécurité routière a accentué la surveillance à leur niveau. Il a même demandé davantage d’intransigeance à leur égard. Aux conducteurs fautifs, il a prodigué des conseils en les invitant à profiter de leur passage devant la Commission de retrait et de suspension du permis de conduire pour se conformer au code de la route et changer de façon de conduire.
La Commission a entendu plusieurs dizaines de conducteurs impliqués dans des accidents
Oumar Sacko a toutefois reconnu les efforts consentis par l’ensemble des acteurs pour les bons résultats qu’enregistre la Côte d’Ivoire en matière de sécurité routière. Faisant sien le satisfecit du dernier Conseil national de sécurité (Cns), le patron des transports terrestres a rappelé que le taux d’accidents a diminué de 31 % de juin à septembre 2024.
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