Bouna : Le chef des Lobi, Bitaté Hien, conduit à sa dernière demeure
Les membres de la communauté lobi de Côte d’Ivoire et ceux résidant au Burkina Faso et au Ghana se sont retrouvés les 24 et 25 janvier, à Bouna pour rendre un ultime hommage à leur chef Bitaté Hien, rappelé à Dieu le 8 décembre dernier.
Les membres de la communauté lobi de Côte d’Ivoire et ceux résidant au Burkina Faso et au Ghana se sont retrouvés les 24 et 25 janvier à Bouna pour rendre un ultime hommage à leur chef Bitaté Hien, rappelé à Dieu le 8 décembre dernier.
Parmi eux, les directeurs généraux du port automne d’Abidjan, Hien Sié Yacouba, et des Douanes ivoiriennes, le général Da Pierre Alphonse, le président du conseil régional du Bounkani, Hien Phillips, le directeur des moyens généraux du Trésor et de la comptabilité publique, Noufé Michel.
A ces obsèques, le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani s’est fait représenter par le vice-président du conseil régional du Gontougo, Kouassi Kra Vincent. Le patriarche Bitaté Hien s’est éteint à l’âge de 92 ans.
Après la levée de corps à l’hôpital général de Bouna le 24 janvier et un tour au domicile familial, la dépouille mortelle a été exposée sur le terrain de football de Bouna pour la veillée de prière. Le lendemain, après les cérémonies traditionnelles et le culte en sa mémoire dirigé par Noufé Sié Sillas, président national de l’association des Églises évangéliques baptistes libres de Côte d’Ivoire, le défunt, l’un des pionniers de l’Église baptiste libre de Bouna, a été conduit à sa dernière demeure.
Né vers 1927 à Bégnôdouo, dans la sous-préfecture de Doropo, Bitaté Hien a participé à la guerre d’Indochine de 1946 à 1954. Après avoir servi le drapeau français durant une dizaine d’années avec pour grade sergent-chef, il retourne dans son pays en 1958 où il intègre la gendarmerie française en Côte d’Ivoire.
Avec la gendarmerie nationale, le sergent chef Bitaté Hien est devenu le premier porte-drapeau de ce corps dans la Côte d’Ivoire nouvellement indépendante. C’est en 1972 qu’il a fait valoir ses droits à la retraite. Installé définitivement à Bouna, Bitaté Hien s’était mis au service du peuple lobi de Côte d’Ivoire.
Marcel Benié
A ces obsèques, le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani s’est fait représenter par le vice-président du conseil régional du Gontougo, Kouassi Kra Vincent. Le patriarche Bitaté Hien s’est éteint à l’âge de 92 ans.
Après la levée de corps à l’hôpital général de Bouna le 24 janvier et un tour au domicile familial, la dépouille mortelle a été exposée sur le terrain de football de Bouna pour la veillée de prière. Le lendemain, après les cérémonies traditionnelles et le culte en sa mémoire dirigé par Noufé Sié Sillas, président national de l’association des Églises évangéliques baptistes libres de Côte d’Ivoire, le défunt, l’un des pionniers de l’Église baptiste libre de Bouna, a été conduit à sa dernière demeure.
Né vers 1927 à Bégnôdouo, dans la sous-préfecture de Doropo, Bitaté Hien a participé à la guerre d’Indochine de 1946 à 1954. Après avoir servi le drapeau français durant une dizaine d’années avec pour grade sergent-chef, il retourne dans son pays en 1958 où il intègre la gendarmerie française en Côte d’Ivoire.
Avec la gendarmerie nationale, le sergent chef Bitaté Hien est devenu le premier porte-drapeau de ce corps dans la Côte d’Ivoire nouvellement indépendante. C’est en 1972 qu’il a fait valoir ses droits à la retraite. Installé définitivement à Bouna, Bitaté Hien s’était mis au service du peuple lobi de Côte d’Ivoire.
Marcel Benié