Détention préventive injustifiée : 1636 personnes enregistrées en 3 ans dans 10 prisons ivoiriennes
La Fédération internationale des Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture (Fiacat) et l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture de Côte d’Ivoire (Acat-Ci) ont enregistré en trois années, 1636 personnes en situation de détention préventive injustifiée, dans 10 prisons du pays. A savoir : Abengourou, Abidjan, Adzopé, Agboville, Bouaké, Daloa, Grand-Bassam, Sassandra, Soubré et Toumodi.
En ce qui concerne ce nombre de personnes, 25% ont obtenu une décision de justice, 40% ont vu leurs dossiers traités par les juridictions et 35% ont bénéficié de l’accompagnement des avocats référents. Tel est le bilan dressé par l’Acat-Ci au terme de deux jours de séminaire de capitalisation intitulé : « Projet de lutte contre la détention préventive injustifiée en Côte d’Ivoire, quel bilan après trois années d’exécution ? »
Ce résultat a été obtenu au terme des 192 visites effectuées au sein de ces maisons d’arrêt et de correction susmentionnées par les bénévoles de l’Acat-Ci, dans le cadre du programme dénommé : Détention préventive abusive (Dpa).
Au cours de la conférence de presse de clôture le 24 janvier, à Abidjan-Cocody, le coordonnateur juridique des projets de l’Acat-Ci, Kouadio Michel, a relevé que ce bilan est jugé « acceptable ». Toute chose qui a milité en faveur de la reconduction dudit projet sur les trois prochaines années par l’Union européenne (Ue), a-t-il signifié.
Comme perspective dans la mise en œuvre de la phase 2 de la Dpa, Kouadio Michel a annoncé une consolidation de la synergie d’actions entre les acteurs majeurs de la chaîne pénale. En outre, a-t-il ajouté, avec l’appui du Pca de ladite Ong chrétienne, Assohou Wenceslas, qu’un accent sera désormais mis sur la réinsertion des mineurs et des femmes.
Pour sa part, le président de la Fiacat, Paul Angaman, a fait remarquer que l’Acat-Ci de par ses actions, son savoir-faire et ses résultats probants, est citée en exemple par plusieurs partenaires techniques et financiers. Au point où ceux-ci la considère comme un cas d’école pour redynamiser les Acat sur le continent africain voire en créer d’autres, en vue de l’amélioration des conditions de détention des prévenus.
Pendant ces deux jours de travaux, Bénédicte Fischer, Maître de conférences en droit public à l’Université de Grenoble en France, a fait une présentation sur le thème : « L’étude sur la détention préventive en Côte d’Ivoire ».
Signalons que le programme Dpa qui entre dans sa deuxième phase, vise à l’amélioration des conditions de détention par la réduction de la surpopulation carcérale. Ce, en favorisant le traitement des dossiers des prévenus conformément aux dispositions prévues en droit ivoirien. Il est réalisé avec l’appui financier de la délégation de l’Ue en Côte d’Ivoire, l’Agence française de développement (Afd), Open society initiatives for West Africa (Osiwa).
Infos : Une correspondance particulière
Ce résultat a été obtenu au terme des 192 visites effectuées au sein de ces maisons d’arrêt et de correction susmentionnées par les bénévoles de l’Acat-Ci, dans le cadre du programme dénommé : Détention préventive abusive (Dpa).
Au cours de la conférence de presse de clôture le 24 janvier, à Abidjan-Cocody, le coordonnateur juridique des projets de l’Acat-Ci, Kouadio Michel, a relevé que ce bilan est jugé « acceptable ». Toute chose qui a milité en faveur de la reconduction dudit projet sur les trois prochaines années par l’Union européenne (Ue), a-t-il signifié.
Comme perspective dans la mise en œuvre de la phase 2 de la Dpa, Kouadio Michel a annoncé une consolidation de la synergie d’actions entre les acteurs majeurs de la chaîne pénale. En outre, a-t-il ajouté, avec l’appui du Pca de ladite Ong chrétienne, Assohou Wenceslas, qu’un accent sera désormais mis sur la réinsertion des mineurs et des femmes.
Pour sa part, le président de la Fiacat, Paul Angaman, a fait remarquer que l’Acat-Ci de par ses actions, son savoir-faire et ses résultats probants, est citée en exemple par plusieurs partenaires techniques et financiers. Au point où ceux-ci la considère comme un cas d’école pour redynamiser les Acat sur le continent africain voire en créer d’autres, en vue de l’amélioration des conditions de détention des prévenus.
Pendant ces deux jours de travaux, Bénédicte Fischer, Maître de conférences en droit public à l’Université de Grenoble en France, a fait une présentation sur le thème : « L’étude sur la détention préventive en Côte d’Ivoire ».
Signalons que le programme Dpa qui entre dans sa deuxième phase, vise à l’amélioration des conditions de détention par la réduction de la surpopulation carcérale. Ce, en favorisant le traitement des dossiers des prévenus conformément aux dispositions prévues en droit ivoirien. Il est réalisé avec l’appui financier de la délégation de l’Ue en Côte d’Ivoire, l’Agence française de développement (Afd), Open society initiatives for West Africa (Osiwa).
Infos : Une correspondance particulière