Tunisie: Grand oral pour le nouveau Président, cent jours après

Kaïs Saied a déploré l'absence d'un nouveau gouvernement près de quatre mois après les élections.(DR)
Kaïs Saied a déploré l'absence d'un nouveau gouvernement près de quatre mois après les élections.(DR)
Kaïs Saied a déploré l'absence d'un nouveau gouvernement près de quatre mois après les élections.(DR)

Tunisie: Grand oral pour le nouveau Président, cent jours après

Par (RFI)
Le 01/02/20 à 20:35
modifié 01/02/20 à 12:04
Kaïs Saied est revenu sur la situation politique du pays, qui attend toujours un gouvernement issu des élections législatives d’octobre. En cas d’échec du chef de gouvernement désigné à recueillir en février la confiance du Parlement, il aura la possibilité de dissoudre l’Assemblée, mais il veut mettre les députés face à leurs responsabilités : « Je vais le soumettre au Parlement, c’est lui qui est habilité à l’accepter ou à le refuser. Au cas où le Parlement refuse, c’est lui, ce sont les partis qui vont en assumer la responsabilité », a-t-il déclaré.

Il s’est dit ensuite impatient de travailler à redresser l’économie : « La question économique et sociale est la plus importante. Malheureusement, je n’ai pas pu proposer un projet de loi dans les circonstances actuelles », a regretté Kaïs Saied.

Au sujet du processus de justice transitionnelle qui traite des cas de violation des droits de l’homme sous les régimes avant 2011, le nouveau Président a déclaré légitime que l’État présente ses excuses aux victimes de la dictature. Et il s’est dit prêt à le faire au moment le plus approprié.

Concertant la Libye, Kaïs Saied affirme avoir reçu cette semaine des courriers de tribus libyennes pour l’aider à trouver une solution. Enfin, cent jours après son élection, le Président a fait savoir qu’il n’était toujours pas disposé à habiter au Palais présidentiel de Carthage et quitter le quartier populaire où il réside.

Par (RFI)
Le 01/02/20 à 20:35
modifié 01/02/20 à 12:04