Cybersécurité : Le directeur général de Jighi tire la sonnette d’alarme sur la menace des hackeurs

Farhan Mirza, directeur général de Catalyic (à gauche), le directeur général de Smart africa, Lacina Koné (au centre) et Marc Koulibaly, fondateur et directeur général de Jighi (à l'extrémité). (Joséphine Kouadio)
Farhan Mirza, directeur général de Catalyic (à gauche), le directeur général de Smart africa, Lacina Koné (au centre) et Marc Koulibaly, fondateur et directeur général de Jighi (à l'extrémité). (Joséphine Kouadio)
Farhan Mirza, directeur général de Catalyic (à gauche), le directeur général de Smart africa, Lacina Koné (au centre) et Marc Koulibaly, fondateur et directeur général de Jighi (à l'extrémité). (Joséphine Kouadio)

Cybersécurité : Le directeur général de Jighi tire la sonnette d’alarme sur la menace des hackeurs

Le 03/02/20 à 17:18
modifié 03/02/20 à 21:00
La salle des fêtes de Sofitel Abidjan Hôtel ivoire, à Cocody, a abrité ce lundi 3 février 2020, la première édition du « Digital transformation and artificial intelligence event », forum organisé par la société Sah analytics international dont le cœur de métier est de fournir des solutions d’analyse intelligente des données.

« L’économie numérique est le secteur qui doit être au cœur du système. Il ne peut pas être encastré dans un secteur », a fait remarquer le directeur général de Smart africa, Lacina Koné. Pour lui, l’économie numérique permet la transparence.

La fibre optique

Lacina Koné a déploré le prix élevé de l’internet en Côte d’Ivoire par rapport à d’autres pays, notamment le Rwanda. Il a déclaré que la Côte d’Ivoire qui est un pays qui a la fibre optique par rapport à son accès à la mer, ait un coût élevé (environ 4,6 ; 4,7 méga sur le mobile) alors que le Rwanda qui est un pays enclavé paie moins cher (environ 65 sous). Expliquant que cela a été possible parce que le Rwanda s’est interconnecté par la fibre optique avec tous ses voisins.

Il s’est insurgé sur le fait que certains pays hébergent leurs données sensibles dans d’autres pays. « Nos pays ne sont pas interconnectés », indique-t-il. Le Pdg de Smart africa a affirmé que selon une étude menée par sa structure, l’Afrique perd environ 3 milliards 500 millions d’euros par an pour des communications dispersées.

Il a évoqué la vision qui est de transformer l’Afrique en un marché numérique d’ici à 2030, construire une infrastructure abordable pour interconnecter le continent, accélérer la naissance d’une société numérique avec ses 800 millions de jeunes.

Cybersécurité

Quant à Marc Koulibaly, fondateur et directeur général de Jighi, il a attiré l’attention des autorités et des citoyens sur le fait que les hackeurs commencent à s’intéresser au continent africain. Indiquant que le 13 janvier 2020, plus de 2000 signaux ont été enregistrés en Afrique de l’ouest. « Les hackeurs ont des méthodes » et ils apprennent tous de nous. Avant de donner quelques consignes à suivre telles qu’éviter la reconnaissance, protéger le e-mail, etc.

Il a exhorté à la prudence dans la marche à la digitalisation. « Tout ce que nous faisons comme digitalisation ou comme numérisation, si nous n’empruntons pas l’axe de la cybersécurité, nous nous ouvrons à des risques », prévient-il. Un système numérique, il est organique et a besoin d’être maintenu.

Notons que la société Sah Analytics international a été créée en 2018. Elle s’est donnée pour mission de concevoir des solutions innovantes d’analyse intelligence des données en temps réel basées sur le « machine learning » et l’intelligence artificielle en vue de rendre les entreprises plus performantes.


Le 03/02/20 à 17:18
modifié 03/02/20 à 21:00