Droits de l’Homme: Bientôt un cadre de lutte contre l’impunité

Les membres du secrétariat d’État chargé des Droits de l’homme lors de leur rentrée solennelle.(DR)
Les membres du secrétariat d’État chargé des Droits de l’homme lors de leur rentrée solennelle.(DR)
Les membres du secrétariat d’État chargé des Droits de l’homme lors de leur rentrée solennelle.(DR)

Droits de l’Homme: Bientôt un cadre de lutte contre l’impunité

Le 03/02/20 à 20:29
modifié 03/02/20 à 23:39
La Secrétaire d’Etat auprès du Garde des sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’Homme, chargée des Droits de l’Homme , pour l’année en cours, a inscrit beaucoup d’activités dans son programme.

Au cours de la rentrée solennelle de son département, hier, Aimée Zebeyoux a, dans son discours-programme, révélé qu’au titre du « renforcement des institutions pour la paix et la bonne gouvernance », il est prévu « la création d’un cadre de lutte contre l’impunité ».

Convaincu qu’en Afrique, les joutes électorales, particulièrement la présidentielle, sont bien souvent sources de tensions, le Secrétariat d’État chargé des Droits de l’Homme envisage, avec la participation des parties prenantes, de contribuer inlassablement à la prévention des conflits et au renforcement de la paix sociale en période électorale.

Au niveau de l’axe 4 de son Programme d’actions prioritaires dénommé « Promotion de la jeunesse et de la femme », il prévoit d’organiser des campagnes de sensibilisation de 1 200 jeunes leaders et de 1 200 femmes leaders sur les comportements citoyens à observer avant, pendant et après les élections.

Il a inscrit également dans son agenda la reconduction des missions d’observation et d’alertes précoces mises en place lors des élections locales de 2018.

Si Aimée Zebeyoux reconnaît qu’en termes de respect des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, « les avancées sont significatives », elle soutient, cependant, que des défis sont à relever. «Ensemble, mobilisons-nous afin de permettre à chaque citoyen une jouissance effective des Droits inhérents à la personne humaine. Travaillons à le réaliser », a-t-elle dit.

Jetant un regard sur les activités de l’an dernier, la Secrétaire d’Etat chargée des Droits de l’homme a rappelé un certain nombre d’évènements.

Aimée Zebeyoux a dit que sa structure a représenté la Côte d’Ivoire aux 64e et 65e sessions de la Commission africaine des Droits de l’homme et des peuples, respectivement à Charm el-Sheikh (Egypte) et à Banjul (Gambie) ; à la 33e session de l’examen périodique universel, du 6 au 17 mai dernier, à Genève (Suisse), au cours de laquelle le 3e rapport de la Côte d’Ivoire a été présenté.

Au plan national, diverses activités de sensibilisation des populations au respect des Droits de l’homme et des libertés ont été menées.

Le 03/02/20 à 20:29
modifié 03/02/20 à 23:39