Bingerville/Litige foncier : Accusé d’exproprier une parcelle à une famille, le maire réagit

Le maire de Bingerville (Premier à droite). (DR)
Le maire de Bingerville (Premier à droite). (DR)
Le maire de Bingerville (Premier à droite). (DR)

Bingerville/Litige foncier : Accusé d’exproprier une parcelle à une famille, le maire réagit

Le 04/02/20 à 13:54
modifié 04/02/20 à 17:39
A la demande du maire de Bingerville, Youssouf Doumbia, il s’est tenu une rencontre dans les locaux de la mairie, le lundi 3 février 2020. La réunion a porté sur un litige foncier d’une parcelle de 48 hectares revendiquée par le village d’Achokoi et la famille Lokoman d’Adjamé-Bingerville. Où à travers les réseaux sociaux, le premier magistrat de la commune a été accusé d’avoir exproprié ladite parcelle de terre à la famille Lokoman.

Ainsi, devant la presse, les représentants des différentes parties en conflit, le directeur de l’antenne du ministère de la Construction, du logement et de l’urbanisme de Bingerville et des sociétés de construction travaillant pour chacune des parties, le maire a exprimé son mécontentement.

« J’ai reçu des messages sur mon Whatsapp disant que je suis accusé sur les réseaux sociaux d’avoir exproprié une parcelle de terrain de 48 ha à la famille Lokoman dans la zone d’Achokoi. Le maire que je suis ne se reconnaît pas dans cette situation. Et au moment où les faits se produisaient, j’étais en Europe pour des raisons de santé », a-t-il clarifié.

A l’en croire, les faits remontent à la semaine dernière où des personnes « mandatées » par la famille Lokoman avec l’appui d’un opérateur économique l’ont exposé sur les réseaux sociaux en l’accusant d’avoir exproprié la famille Lokpo. Poursuivant, il a fait remarquer que l’image du Chef de l’Etat a été attaquée par ces derniers.

Toutefois, en s’insurgeant contre ce qu’il appelle des actes de vandalisme, il a relevé qu’une enquête est ouverte pour mettre la main sur les instigateurs de ces messages sur les réseaux sociaux. Avant d’affirmer qu’il a été entendu par le procureur Adou Richard sur cette affaire, dans la matinée du lundi 3 février 2020.

A noter que des convocations ont été remises par la gendarmerie à deux membres de la famille Lokoman pour être entendus.

Joint dans la soirée du lundi 3 février, Blaffon Rebecca qui a été entendue par la gendarmerie a affirmé : « Nous sommes rentrés à la maison. Nous avons été entendus par la gendarmerie de Bingerville ensuite par la brigade de recherche », a-t-elle affirmé.

Sur la question des messages sur les réseaux sociaux, elle a dédouané la famille Lokoman. « Nous ne sommes pas concernés par ces messages. Mais concernant la parcelle, elle appartient à ma famille et non au village d’Achokoi », a-t-elle déclaré tout en affirmant être disponible pour apporter des éclairages sur cette affaire.


Le 04/02/20 à 13:54
modifié 04/02/20 à 17:39