Insertion : La Chambre des métiers et l'Ong Help for Africa s’unissent pour la formation des jeunes

Des jeunes déjà formés par l'Ong Help for Africa. (DR)
Des jeunes déjà formés par l'Ong Help for Africa. (DR)
Des jeunes déjà formés par l'Ong Help for Africa. (DR)

Insertion : La Chambre des métiers et l'Ong Help for Africa s’unissent pour la formation des jeunes

Le 05/02/20 à 13:23
modifié 05/02/20 à 14:14
La Chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire, ce sont 9000 soldats démobilisés réinsérés dans la vie civile, 2000 enfants « microbes » en 2019 et 500 autres cette année, insérés dans le tissu socio-économique. C’est aussi des certificats de fin de formation reconnus par l’Etat ivoirien, un code de l’artisanat institué par l’Etat en 2014, etc.

C’est logiquement que l’Ong Help for Africa a sollicité cette institution consulaire pour un partenariat, en vue de la formation de jeunes désœuvrés dont l’âge varie entre 15 et 25 ans dans les métiers de la couture, la ferronnerie, la broderie, la peinture, etc.

Après sept mois de maturation du projet, la signature de convention a eu lieu le mardi 4 février 2020, dans les locaux de la Chambre nationale des métiers, à Cocody II-Plateaux Ena. « Il n’y a pas de structure mieux placée que la Chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire pour aider à l’insertion des jeunes désœuvrés », s’est satisfait Jean-Paul Yao, coordonnateur de l’Ong, représentant Aurore Doua Salimata, présidente de ladite organisation.

Selon lui, si la jeunesse ivoirienne est abonnée aux phénomène tels les « microbes », les tontines sexuelles et autres déviances, c’est certainement dû à l’oisiveté. D’où le combat de Help for Africa pour l’insertion de ces jeunes dans divers métiers, car ils sont l’avenir de ce pays qui se veut émergent.

Par conséquent, son organisation a fait de l’occupation professionnelle des enfants en conflit avec la loi son cheval de bataille. « Nous espérons que cette convention est le début d’une très longue et fructueuse collaboration », a conclu Jean-Paul Yao.

Kassoum Bamba, président national de la Chambre des métiers de Côte d’Ivoire (Cnmci), s’est réjoui du recours fait à sa structure par Help for Africa. Car, contrairement à ce que l’opinion croit, l’artisanat n’est pas le secteur de ceux qui auraient échoué dans la vie, bien au contraire. « Ciss St Moïse était professeur de Géographie, mais il a abandonné pour se consacrer à l’artisanat, notamment la couture où il fait partie des plus grandes fiertés ivoiriennes en la matière », explique M. Bamba. Qui a promis d’accompagner Help for Africa dans la reconversion des 25 jeunes gens en conflit avec la loi en formation actuellement dans divers métiers depuis plusieurs mois, grâce à l’Ong.

Firmin Ndri Bonfils


Le 05/02/20 à 13:23
modifié 05/02/20 à 14:14