Procès de Gbagbo/Me Pierre Mignard: «Nous sommes avocat d’un gouvernement garant de l’ordre public»
Dans son intervention face à la défense de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ce jeudi 6 février 2020, à la Cpi, Me Jean Pierre Mignard, avocat de l’Etat de Côte d’Ivoire, a tenu à faire des clarifications concernant l'impact d'une éventuelle libération des accusés sur l'ordre public en Côte d'Ivoire. « Nous sommes avocat d’un gouvernement qui est garant de l’ordre public en Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré.
C’est la raison pour laquelle, demande-t-il à la Chambre d’appel de prendre une décision, « la plus sage possible », concernant la demande de reconsidération faite par la défense de Laurent Gbagbo et Blé Goudé sur les restrictions de liberté imposées.
Me Jean Pierre Mignard souhaite que la Cour fasse sa justice dans le respect de la justice ivoirienne, en facilitant « la réconciliation » en cours dans le pays. Car dit-il, même si lui et les autres membres du conseil de la Côte d’Ivoire sont des « amis de la Cour », ils sont aussi des « amis de la justice ».
Il intervenait après la déclaration de Me Paolina Massida, la représentante légale des victimes de la crise ivoirienne. Elle rejette une quelconque reconsidération de la décision sur la liberté sous conditions imposée à Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.
En ce sens que pour elle, si l’ex-président et son co-accusé devraient bénéficier d’une liberté inconditionnelle, il y aura un « risque concret de fuite. Ce risque perdure et doit être pris en compte ». Et d’ajouter : « Laurent Gbagbo bénéficie d’un réseau de sympathisants bien organisés ».
Répondant aux avocats de l’Etat de Côte d’Ivoire, la défense de Laurent Gbagbo dirigée par Me Altit soutient qu’il s’agit de « s’opposer à la libération de son client ». Pour elle, mettre Laurent Gbagbo en liberté sans conditions pourrait favoriser « un vrai processus de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire ».
Abondant dans le même sens, Me N’Dri Claver du conseil de Charles Blé Goudé estime que « condamner un innocent, c’est la pire injustice qui soit ».
Me Jean Pierre Mignard souhaite que la Cour fasse sa justice dans le respect de la justice ivoirienne, en facilitant « la réconciliation » en cours dans le pays. Car dit-il, même si lui et les autres membres du conseil de la Côte d’Ivoire sont des « amis de la Cour », ils sont aussi des « amis de la justice ».
Il intervenait après la déclaration de Me Paolina Massida, la représentante légale des victimes de la crise ivoirienne. Elle rejette une quelconque reconsidération de la décision sur la liberté sous conditions imposée à Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.
En ce sens que pour elle, si l’ex-président et son co-accusé devraient bénéficier d’une liberté inconditionnelle, il y aura un « risque concret de fuite. Ce risque perdure et doit être pris en compte ». Et d’ajouter : « Laurent Gbagbo bénéficie d’un réseau de sympathisants bien organisés ».
Répondant aux avocats de l’Etat de Côte d’Ivoire, la défense de Laurent Gbagbo dirigée par Me Altit soutient qu’il s’agit de « s’opposer à la libération de son client ». Pour elle, mettre Laurent Gbagbo en liberté sans conditions pourrait favoriser « un vrai processus de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire ».
Abondant dans le même sens, Me N’Dri Claver du conseil de Charles Blé Goudé estime que « condamner un innocent, c’est la pire injustice qui soit ».