Entretien routier: 1 521 km de route à traiter, cette année, dans les Grands Ponts
pour Dabou L’entretien routier dans les Grands Ponts consistera aussi en des travaux de construction de quatre ouvrages hydrauliques dans le département de Dabou. Mais aussi et surtout de bitumage de 10 km de la voirie de Dabou, ainsi que le traitement de plusieurs points critiques sur l’axe Dabou-Sikensi, long de 48 km. C’est ce qu’Amedé Koffi Kouakou a annoncé à Dabou, après l’étape de Grand-Lahou. À l’en croire, c’était essentiel pour la ville qui souffre d’un manque crucial de route.Pour la réalisation de ce programme dans la région des Grands Ponts, a informé Amedé Kouakou, quatre Pme ivoiriennes ont été retenues. Mais sur le plan national, a-t-il précisé, les travaux d’entretien routier ont été confiés à 261 entreprises nationales. ‘’Les résultats attendus seront scrutés avec la plus grande attention’’, a-t-il martelé.
Le réseau routier ivoirien, c’est 82 020 km de routes classées dont 75 000 km de routes en terre et 7 000 km de routes bitumées. Outre ce linéaire de routes, on dénombre environ 200 000 km de pistes rurales reliant des villages, des campements et des plantations. Ce réseau routier permet d’assurer plus de 90% des échanges dans le domaine des transports. Pour le maintenir en bon état, il faut y effectuer un entretien régulier et performant. Ainsi, chaque année depuis 2012, l’Agence de gestion des routes (Ageroute) élabore un programme d’entretien. ‘’La mise en œuvre de ce programme a permis, sur la période 2012-2018, d’améliorer significativement les infrastructures routières grâce à d’importants investissements publics et privés’’, s’est félicité Amedé Koffi Kouakou
Amedé Kouakou: ‘’Nous n’avons pas le droit de nous diviser’’
Les discours que le ministre Amédé Koffi Kouakou a prononcés, hier, dans la région des Grands Ponts, étaient ponctués d’appel à la paix et à la cohésion. À Grand-Lahou ensuite à Dabou, il a rencontré les communautés baoulé avec qui il s’est entretenu franchement en baoulé. ‘’La paix est le préalable de tout développement. On ne peut garantir cette paix qu’en restant unis et en vivant dans la cohésion. Si nous voulons aller de l’avant, nous n’avons pas le droit de nous diviser. Il s’agit aussi et surtout de l’avenir de nos enfants. Pensons à ce que nous allons leur laisser comme pays. Tout ce que nous recherchons, c’est la paix telle que le Président Houphouet-Boigny nous a appris, et c’est ce que nous prônons au Rhdp. Suivons ce qui est bon pour nous et non des discours qui appellent à la division’’, a-t-il lancé.
Envoyé spécial dans les Grands Ponts