Coronavirus : Comment la Banque mondiale peut aider les pays à faire face
Selon un communiqué de la Banque mondiale, lors de certaines crises antérieures, notamment l’épidémie d’Ebola, la Banque a pu apporter son aide aux pays touchés grâce à un nouveau projet préparé en moins de deux semaines.
Des composantes d’intervention d’urgence conditionnelle (Cerc), qui peuvent être déclenchées ou ajoutées à des projets en cours au titre d’une situation d’urgence imminente ou réelle. Bon nombre des projets financés par la Banque intègrent déjà cette composante qui permet de réaffecter les fonds du projet pour répondre à une situation d’urgence.
Ainsi, selon elle, ces fonds peuvent être consacrés à la riposte au coronavirus, en servant, par exemple, à l’achat des fournitures médicales, au recrutement, à la formation et au transport du personnel médical ainsi qu’à la gestion des déchets médicaux. Dans le cas où le portefeuille d’un pays client de la Banque ne contient pas de projets incorporant déjà les Cerc, il est possible de les y ajouter, mentionne la Bm.
Ajoutant que la restructuration permet d’intégrer un objectif relatif à l’aide d’urgence ainsi que des dispositions sur la réaffectation des ressources.
Y compris la fourniture d’un financement complémentaire aux pays exécutant déjà un programme de financement à l’appui des politiques de développement, notamment par le mécanisme de financement à option de tirage différé en cas de catastrophe (Cat-ddos), et se trouvant confrontés à un déficit de financement urgent et inattendu (par exemple, à cause des fluctuations des cours des produits de base, de catastrophes naturelles, de situations d’urgence sanitaire, etc.).
L’Association internationale de développement (IDA) du Groupe de la Banque mondiale continuera d’aider les pays les plus vulnérables à renforcer leurs systèmes de soins de santé primaires et la préparation aux urgences de santé publique.