Ressources halieutiques : Le développement de l’aquaculture au centre d’un atelier de réflexion
Un atelier de trois jours se tient depuis le 18 Février, dans les locaux de la direction de l’Aquaculture et des pêches, dans la zone portuaire à Treichville.
Comment développer l’aquaculture en Côte d’Ivoire, afin d’augmenter la production nationale ? C’est la principale préoccupation, au centre d’un atelier de trois jours (18 au 20 Février), qui se tient depuis le mardi 18 Février, dans les locaux de la direction de l’Aquaculture et des Pêches, située à la zone portuaire, à Treichville.
Initiée par la Direction de l’Aquaculture et des Pêches du ministère des ressources animales et halieutiques, avec l’appui financier de l’agence de coopération japonaise (la JICA), l’atelier réunit 40 participants, issus de l’administration publique, de diverses structures de recherche, des professionnels et autres associations du secteur, des partenaires au développement, et des ONG.
L’objectif principal de cette rencontre est de renforcer les synergies d’actions et de collaboration des parties prenantes pour le développement de l’aquaculture en Côte d’Ivoire. De façon spécifique, cet atelier vise l’amélioration de la collaboration entre la direction nationale en charge de l’aquaculture et les parties prenantes ; le renforcement de la participation et de l’intégration du secteur privé pour l’essor du secteur ; la mise en réseau des professionnels et la recherche des perspectives pour le développement de la filière.
A la cérémonie d’ouverture, le ministre des ressources animales et halieutiques, Moussa Dosso, était représenté par Dr. Diawara Sirima, Inspecteur général au ministère des ressources animales et halieutiques.
Il a indiqué à l’occasion, la nécessité de développer l’aquaculture en Côte d’Ivoire pour combler le déficit en ressources halieutiques. « Les capacités de la pêche locale sont plus ou moins atteintes tandis que les besoins de consommation de la population, en nette croissance, ne cesse d’augmenter. L’aquaculture constitue un maillon essentiel de la politique de notre département ministériel », a-t-il noté. Avant d’ajouter : « Force est de reconnaître, malheureusement, un déficit de synergie dans les actions menées par les différentes parties prenantes en vue de booster l’aquaculture en Côte d’’Ivoire. Ensemble, il est plus que jamais indispensable de redynamiser le secteur de l’aquaculture ivoirienne et lui donner sa capacité légitime de contribuer considérablement, à la sécurité alimentaire, à la création d’emplois, à la réduction de la pauvreté et à l’autonomisation des personnes vulnérables (femmes et jeunes) ».
Dans le même sens, Dr. Shep Helguilé, Directeur de l’Aquaculture et des pêches a salué la tenue de cet atelier qui, dira-t-il, permettra de réfléchir sur les problèmes qui entravent le développement de l’Aquaculture. Notamment la question du financement et le problème des intrants. « L’Aquaculture ne se porte pas bien en Côte d’Ivoire. Nous avons un déficit énorme, en termes de production de produits halieutiques. Nous importons plus de 300 000 tonnes, pour une production d’environ 100 000 Tonnes. Pourtant le potentiel est là. Le savoir aussi. La Côte d’Ivoire peut produire même 200 000 tonnes », a-t-il affirmé.
Pour lui, le problème c’est le financement du secteur. Car l’Aquaculture demande de gros investissements. « L’essor tant souhaité, de l’aquaculture ivoirienne, mérite que solidairement nous considérions une vraie synergie d’actions à mettre en œuvre, chacun prompt à jouer sa partition, au prix de quelques sacrifices », a-t-il poursuivi. Tout en exprimant sa gratitude à la JICA, pour son appui au secteur. Avec notamment la construction du débarcadère et du marché à poisson de Sassandra et le projet de relance de la pisciculture continentale (Prepico).
Homma Ken, expert-conseiller technique, chargé des pêches et de l’aquaculture au ministère des Ressources animales et halieutiques, représentant l’agence de coopération japonaise, a indiqué que le Japon s’intéresse de plus en plus, à l’aquaculture. Car cette activité se présente comme une excellente alternative à la pêche, et ne se limite pas qu’à la pisciculture continentale. « Pour la Jica en Côte d’Ivoire, le niveau de coopération en matière d’aquaculture est appelé à être intensifié d’autant plus que le pays n’a pas encore suffisamment exploré ses réelles potentialités. La JICA croit aux potentialités aquacoles de la Côte d’Ivoire. Il ne reste plus qu’à mettre en place, une réelle synergie d’actions pour booster très haut l’aquaculture ivoirienne. Soyons donc tous sur cette dynamique et puisse chacun jouer sa partition », a-t-il insisté.
L’objectif principal de cette rencontre est de renforcer les synergies d’actions et de collaboration des parties prenantes pour le développement de l’aquaculture en Côte d’Ivoire. De façon spécifique, cet atelier vise l’amélioration de la collaboration entre la direction nationale en charge de l’aquaculture et les parties prenantes ; le renforcement de la participation et de l’intégration du secteur privé pour l’essor du secteur ; la mise en réseau des professionnels et la recherche des perspectives pour le développement de la filière.
A la cérémonie d’ouverture, le ministre des ressources animales et halieutiques, Moussa Dosso, était représenté par Dr. Diawara Sirima, Inspecteur général au ministère des ressources animales et halieutiques.
Il a indiqué à l’occasion, la nécessité de développer l’aquaculture en Côte d’Ivoire pour combler le déficit en ressources halieutiques. « Les capacités de la pêche locale sont plus ou moins atteintes tandis que les besoins de consommation de la population, en nette croissance, ne cesse d’augmenter. L’aquaculture constitue un maillon essentiel de la politique de notre département ministériel », a-t-il noté. Avant d’ajouter : « Force est de reconnaître, malheureusement, un déficit de synergie dans les actions menées par les différentes parties prenantes en vue de booster l’aquaculture en Côte d’’Ivoire. Ensemble, il est plus que jamais indispensable de redynamiser le secteur de l’aquaculture ivoirienne et lui donner sa capacité légitime de contribuer considérablement, à la sécurité alimentaire, à la création d’emplois, à la réduction de la pauvreté et à l’autonomisation des personnes vulnérables (femmes et jeunes) ».
Dans le même sens, Dr. Shep Helguilé, Directeur de l’Aquaculture et des pêches a salué la tenue de cet atelier qui, dira-t-il, permettra de réfléchir sur les problèmes qui entravent le développement de l’Aquaculture. Notamment la question du financement et le problème des intrants. « L’Aquaculture ne se porte pas bien en Côte d’Ivoire. Nous avons un déficit énorme, en termes de production de produits halieutiques. Nous importons plus de 300 000 tonnes, pour une production d’environ 100 000 Tonnes. Pourtant le potentiel est là. Le savoir aussi. La Côte d’Ivoire peut produire même 200 000 tonnes », a-t-il affirmé.
Pour lui, le problème c’est le financement du secteur. Car l’Aquaculture demande de gros investissements. « L’essor tant souhaité, de l’aquaculture ivoirienne, mérite que solidairement nous considérions une vraie synergie d’actions à mettre en œuvre, chacun prompt à jouer sa partition, au prix de quelques sacrifices », a-t-il poursuivi. Tout en exprimant sa gratitude à la JICA, pour son appui au secteur. Avec notamment la construction du débarcadère et du marché à poisson de Sassandra et le projet de relance de la pisciculture continentale (Prepico).
Homma Ken, expert-conseiller technique, chargé des pêches et de l’aquaculture au ministère des Ressources animales et halieutiques, représentant l’agence de coopération japonaise, a indiqué que le Japon s’intéresse de plus en plus, à l’aquaculture. Car cette activité se présente comme une excellente alternative à la pêche, et ne se limite pas qu’à la pisciculture continentale. « Pour la Jica en Côte d’Ivoire, le niveau de coopération en matière d’aquaculture est appelé à être intensifié d’autant plus que le pays n’a pas encore suffisamment exploré ses réelles potentialités. La JICA croit aux potentialités aquacoles de la Côte d’Ivoire. Il ne reste plus qu’à mettre en place, une réelle synergie d’actions pour booster très haut l’aquaculture ivoirienne. Soyons donc tous sur cette dynamique et puisse chacun jouer sa partition », a-t-il insisté.