
Patrouille de l’armée camerounaise au marché de Buea, la capitale de la province anglophone du sud-ouest du Cameroun.
Patrouille de l’armée camerounaise au marché de Buea, la capitale de la province anglophone du sud-ouest du Cameroun.
Massacre au Cameroun: L’Onu réclame une enquête indépendante et impartiale
Le 17 février, le porte-parole de l’armée s’exprimait pour la première fois sur le sujet et a donné une tout autre version du drame. Selon Cyrille Atonfack Guemo, les forces de l’ordre ont été prises à partie par des rebelles durant une opération. Les échanges de tirs ont provoqué un incendie qui aurait causé la mort d’une femme et de quatre enfants. Le porte-parole contestait le bilan humain bien plus lourd, aujourd’hui relayé par le Haut-Commissariat de l’ONU pour les droits de l’Homme.