Amélioration de l’information financière dans les entreprises: Les experts comptables préconisent la mise en place d’un comité paritaire
Gouvernance des entreprises publiques : regards croisés entre l’Etat-actionnaire et les professionnels de la comptabilité et de l’audit ». Tel était le thème d’un séminaire qui a réuni acteurs de l’État et experts comptables, le jeudi 20 février 2020 à Abidjan-Plateau, à l’initiative du ministère auprès du Premier ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l’État. Une occasion pour les participants de plancher notamment sur la problématique de l’information financière.
D’entrée, les experts comptables de Côte d’Ivoire, par la voix du président de leur ordre, Koné Drissa, ont salué cette opportunité qui devrait permettre à la Côte d’Ivoire de disposer d’un portefeuille d’entreprises publiques sain et de qualité. Poursuivant, ils ont dit leur disponibilité à contribuer non seulement à l’amélioration de la gouvernance des entreprises publiques mais aussi à la mise à disposition de l’information financière « fiable et à bonne date ».
Pour ce faire, le président de l’ordre des experts comptables, Koné Drissa, a préconisé la mise en place d’un comité paritaire qui réfléchira sur la question. Il aussi appelé ses pairs à gagner cette bataille, celle de faire « la vraie expertise comptable » en vue de participer à la modernisation de l’économie.
Pour le directeur général du Portefeuille de l’État, Bamba Seydou, « l’information financière est à la gouvernance ce que le sang est pour l’être humain ». Il s’agit ainsi de comprendre, selon lui, qu’il ne peut y avoir de gouvernance sans la disponibilité d’une telle information. Laquelle information doit être de qualité. Et à l’entendre, ceux qui sont censés en attester la « sincérité », ce sont les professionnels de la comptabilité.
Le séminaire consistait ainsi à analyser et rechercher les voies et moyens à mettre en œuvre pour non seulement améliorer la disponibilité de cette information financière mais aussi à la rendre plus crédible. Sachant que cela devrait « permettre de prendre des décisions et rassurer les investisseurs et l’ensemble des parties prenantes notamment les banquiers ».
Sur la question de la transparence dans les appels d’offres, Bamba Seydou s’est voulu rassurant : « Lorsque vous n’êtes pas retenu aujourd’hui, vous vous demandez pourquoi ce n’est pas vous. Il y a des critères et une commission qui délibère. Et à travers ces critères, il n’y a pas de possibilité de penser que l’on peut manipuler les résultats. C’est un contrôle sur pièces ».
Le directeur général du Portefeuille de l’État invite par conséquent les soumissionnaires aux appels d’offres à se coller aux termes de références, aux critères d’évaluation et à donner la preuve de leur capacité.
L’information financière est l’ensemble des communications officielles et obligatoires (bilan, compte de résultats, perspectives) auxquelles sont soumises les sociétés. Ces informations regroupent ainsi les ratios d’endettement, la trésorerie, les fonds propres, les investissements, etc.
L’ensemble des entreprises publiques ou privées sont tenues de publier régulièrement lesdites informations.Le séminaire a été ouvert dans la matinée par le ministre de tutelle, Moussa Sanogo. Il a, à l’occasion, souhaité que la rencontre donne «les moyens de renforcer la transparence et l’anticipation dans le rôle d’alerte et d’autre part d’obtenir des leviers d’optimisation des performances dans le conseil’’
Pour ce faire, le président de l’ordre des experts comptables, Koné Drissa, a préconisé la mise en place d’un comité paritaire qui réfléchira sur la question. Il aussi appelé ses pairs à gagner cette bataille, celle de faire « la vraie expertise comptable » en vue de participer à la modernisation de l’économie.
Pour le directeur général du Portefeuille de l’État, Bamba Seydou, « l’information financière est à la gouvernance ce que le sang est pour l’être humain ». Il s’agit ainsi de comprendre, selon lui, qu’il ne peut y avoir de gouvernance sans la disponibilité d’une telle information. Laquelle information doit être de qualité. Et à l’entendre, ceux qui sont censés en attester la « sincérité », ce sont les professionnels de la comptabilité.
Le séminaire consistait ainsi à analyser et rechercher les voies et moyens à mettre en œuvre pour non seulement améliorer la disponibilité de cette information financière mais aussi à la rendre plus crédible. Sachant que cela devrait « permettre de prendre des décisions et rassurer les investisseurs et l’ensemble des parties prenantes notamment les banquiers ».
Sur la question de la transparence dans les appels d’offres, Bamba Seydou s’est voulu rassurant : « Lorsque vous n’êtes pas retenu aujourd’hui, vous vous demandez pourquoi ce n’est pas vous. Il y a des critères et une commission qui délibère. Et à travers ces critères, il n’y a pas de possibilité de penser que l’on peut manipuler les résultats. C’est un contrôle sur pièces ».
Le directeur général du Portefeuille de l’État invite par conséquent les soumissionnaires aux appels d’offres à se coller aux termes de références, aux critères d’évaluation et à donner la preuve de leur capacité.
L’information financière est l’ensemble des communications officielles et obligatoires (bilan, compte de résultats, perspectives) auxquelles sont soumises les sociétés. Ces informations regroupent ainsi les ratios d’endettement, la trésorerie, les fonds propres, les investissements, etc.
L’ensemble des entreprises publiques ou privées sont tenues de publier régulièrement lesdites informations.Le séminaire a été ouvert dans la matinée par le ministre de tutelle, Moussa Sanogo. Il a, à l’occasion, souhaité que la rencontre donne «les moyens de renforcer la transparence et l’anticipation dans le rôle d’alerte et d’autre part d’obtenir des leviers d’optimisation des performances dans le conseil’’