Changement climatique : Les géographes ivoiriens planchent sur des stratégies de résilience
Le rideau est tombé, jeudi, sur les 12es Journées géographiques de Côte d’Ivoire qui se sont déroulées du 17 au 20 février, à Afrikland Hôtel à Grand-Bassam. La rencontre, organisée par l’Association des géographes de Côte d’Ivoire (Agci), avait pour thème : « Changement climatique en Afrique subsaharienne : de la vulnérabilité à l’adaptation ».
Ces journées, au dire de Céline Koffié-Bikpo, présidente de l’Agci, « se veulent une plateforme pour non seulement consolider les connaissances sur les causes et effets du dérèglement des systèmes climatiques et les mesures d’adaptation, mais aussi pour élaborer des stratégies visant à endiguer les conséquences néfastes du phénomène ».
L’accent a été mis, à cet effet, sur l’apport de l’observation de la terre. Il a été mis en lumière, tout au long des travaux, la politique et la stratégie spatiale africaine approuvée par l’Union africaine en août 2015 à Addis-Abeba en Ethiopie.
L’événement, toujours selon Céline Koffié-Bikpo, a permis de poser les bases de Sentinelle+, un groupe d’experts pour l’observation et la surveillance du climat en Afrique. Ce cadre de concertation et de solidarité est appelé à mettre en œuvre des mécanismes efficaces d’adaptation et de réponse aux aléas climatiques, tels que la sécheresse, la canicule, les incendies de forêts, les feux de brousse, les inondations, les tempêtes, etc.
Le ministre de l’Environnement et du développement durable, Joseph Séka Séka, a axé son adresse sur la nécessité de freiner l’érosion côtière, qui ronge le littoral ivoirien long de 566 kilomètres et met en péril l’environnement côtier. « Un Plan d’action pour la protection du littoral a été élaboré. Les études de faisabilité sont estimées à environ 7 milliards de F Cfa, les ouvrages de protection devraient coûter 80 milliards de Fcfa », a révélé le ministre.
Joseph Séka Séka a tenu à rassurer son auditoire que les changements climatiques ne sont pas une fatalité. « Je vous informe de l’existence d’opportunités de financement des initiatives climat grâce à des guichets dits de «Finance climatique». Il s’agit d’une nouvelle forme d’aide au développement sous l’Accord de Paris sur le climat, qui permet de soutenir les actions d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques », a fait savoir le ministre de l’Environnement et du Développement durable.
L’accent a été mis, à cet effet, sur l’apport de l’observation de la terre. Il a été mis en lumière, tout au long des travaux, la politique et la stratégie spatiale africaine approuvée par l’Union africaine en août 2015 à Addis-Abeba en Ethiopie.
L’événement, toujours selon Céline Koffié-Bikpo, a permis de poser les bases de Sentinelle+, un groupe d’experts pour l’observation et la surveillance du climat en Afrique. Ce cadre de concertation et de solidarité est appelé à mettre en œuvre des mécanismes efficaces d’adaptation et de réponse aux aléas climatiques, tels que la sécheresse, la canicule, les incendies de forêts, les feux de brousse, les inondations, les tempêtes, etc.
Le ministre de l’Environnement et du développement durable, Joseph Séka Séka, a axé son adresse sur la nécessité de freiner l’érosion côtière, qui ronge le littoral ivoirien long de 566 kilomètres et met en péril l’environnement côtier. « Un Plan d’action pour la protection du littoral a été élaboré. Les études de faisabilité sont estimées à environ 7 milliards de F Cfa, les ouvrages de protection devraient coûter 80 milliards de Fcfa », a révélé le ministre.
Joseph Séka Séka a tenu à rassurer son auditoire que les changements climatiques ne sont pas une fatalité. « Je vous informe de l’existence d’opportunités de financement des initiatives climat grâce à des guichets dits de «Finance climatique». Il s’agit d’une nouvelle forme d’aide au développement sous l’Accord de Paris sur le climat, qui permet de soutenir les actions d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques », a fait savoir le ministre de l’Environnement et du Développement durable.