Les femmes leaders communautaires et leurs formateurs ont posé pour la postérité.(DR)
Trente leaders communautaires de l'Union des femmes actives de Daoukro (Ufad), venues des différents villages de la sous-préfecture, ont pris part au séminaire de formation qui s'est déroulé du 25 au 26 février à l'Institut d'éducation et de formation féminine (Ifef).
Ce séminaire, le premier du genre, depuis la création de cette union en 2017, avait pour objectif de rendre l'ensemble des femmes autonomes à travers la promotion de l'entrepreneuriat. Pour rendre cela effectif, plusieurs thèmes portant entre autres sur la vie associative, la sensibilisation au planning familial, aux méthodes contraceptives, aux techniques de sécurité primaire, aux droits élémentaires de la femme et enfin à la comptabilité simplifiée, ont été animés par les agents de l'Office nationale de la protection civile (Onpc), ceux de la Prévoyance maternelle et infantile (Pmi) et ceux du Conseil national des droits de l'homme (Cndh).
La présidente fondatrice de l'Ufad, Yao Affoué Justine, a affirmé que la plupart des membres étant analphabètes, il leur est très difficile de gérer des fonds qui sont mis à leur disposition ou constitués après leurs propres activités. Cette formation, souligne-t-elle, vient à point nommé, car elle permettra de renforcer les connaissances et de bien gérer les fonds.
Parrain de ce séminaire, l'honorable Akoto Olivier, a été représenté par sa suppléante Kouakou Ahou épse Kouassi, qui a relevé son caractère très important. Selon elle, la femme étant le cœur de la famille, si elle est solide, c'est toute la famille qui gagne.
Le représentant du maire, Koffi Guillaume, a salué cette initiative et affirmé que la mairie s'engage à soutenir les activités de l'Ufad.