Enseignement supérieur : La CNEC annonce une grève de trois jours
Le bureau exécutif national réunifié de la Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs de Côte d’Ivoire.
A moins d’un changement de dernière minute, le service sera fortement perturbé, du 10 au 12 Mars prochains, dans les Universités publiques, Grandes Ecoles publiques, Centres et Instituts de recherche de Côte d’Ivoire. Et pour cause, la coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC), réunifiée, menace d’observer, durant ces trois jours, un arrêt de travail, pour protester contre « les dérives dans l’Enseignement Supérieur et la recherche scientifique. »
L’information a été livrée ce mercredi 4 février, au cours d’une conférence de presse, au siège de la CNEC, à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan Cocody, par les deux secrétaires généraux de la CNEC réunifiée. A savoir, le Professeur Johnson Kouassi Zamina et le Professeur N’Guessan Kouamé. « Le vendredi 28 Février 2020, le bureau exécutif national de la CNEC réunifiée, élargi aux bureaux des sections des Universités, Grandes Ecoles publiques, Centres et Instituts de recherche, a noté des dérives inacceptables des Présidents, Directeurs généraux et Directeurs des Institutions d’enseignement supérieur. Entre autres, le refus arbitraire de signature des dossiers de Cames ; la mauvaise orientation et les mauvais traitements des réclamations des bacheliers 2019 ; et la violation des textes législatifs et réglementaires, des libertés syndicales dans les Universités, Centres de recherche, Grandes Ecoles et Instituts ».
Selon le Pr. Johnson Kouassi Zamina, les responsables des Universités, en particulier, celles de Cocody et de Korhogo, ainsi que le Directeur de l’Ecole normale supérieure (ENS), abusent de leurs pouvoirs et font preuve de mépris, à l’endroit des enseignants, leurs collègues.
« Les présidents de ces deux universités et le directeur de l’ENS font ce qu’ils veulent. Ils font fi des textes et règlements des institutions qu’ils dirigent. Pour eux, les enseignants n’ont aucun droit. Ils perçoivent les syndicalistes comme leurs ennemis. Ils violent les textes règlementaires sans être inquiétés », a affirmé le Professeur N’Guessan Kouamé. Avant de poursuivre : « A l’ENS par exemple, le directeur refuse de signer les dossiers des enseignants syndicalistes qui veulent postuler au CAMES (Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur). Il a même tenté de radier des enseignants ou d’interdire à certains, d’avoir accès à l’ENS. Or cela n’est pas de son ressort. »
Dans le même sens, le Pr. Johnson Kouassi Zamina a indiqué qu’à l’Université Félix Houphouët-Boigny, c’est l’injustice totale. « Un exemple. Habituellement, après les orientations, les nouveaux bacheliers qui n’ont pas été orientés font une réclamation. Cela est une seconde chance pour eux, d’être orientés. Mais à l’Université de Cocody, le Président refuse de traiter les réclamations depuis quelques années. Les cours ont débuté, pendant que les nouveaux bacheliers qui ont fait des réclamations, attendent », a-t-il soutenu. Et d’ajouter : « Depuis 13 mois, 13 enseignants membres de la CNEC n’ont plus de salaire. Figurez-vous ? Leurs salaires ainsi que leurs primes de recherche sont suspendus, pour avoir revendiqué un droit. Après la prison où nous avons séjourné sans être jugés, on nous affame au vu et au su de tous. Nous sommes tout de même, des pères de famille, des cadres supérieurs, des parents d’élèves. Qu’avons-nous fait de si grave, qui n’ait été fait sous d’autres régimes ? Nous avons fait le tour des Institutions pour tenter de trouver une solution à cette injustice. En vain. Nous avons croisé des ministres, le médiateur de la République, le secrétaire général de la Présidence, des hommes politiques.... Malgré leur bonne foi, aucun parmi eux, n’a réussi à faire revenir le Président de l’Université sur sa décision ».
A l’en croire, cette grève de 72 h sera reconduite si leurs revendications ne sont pas prises en compte.
Selon le Pr. Johnson Kouassi Zamina, les responsables des Universités, en particulier, celles de Cocody et de Korhogo, ainsi que le Directeur de l’Ecole normale supérieure (ENS), abusent de leurs pouvoirs et font preuve de mépris, à l’endroit des enseignants, leurs collègues.
« Les présidents de ces deux universités et le directeur de l’ENS font ce qu’ils veulent. Ils font fi des textes et règlements des institutions qu’ils dirigent. Pour eux, les enseignants n’ont aucun droit. Ils perçoivent les syndicalistes comme leurs ennemis. Ils violent les textes règlementaires sans être inquiétés », a affirmé le Professeur N’Guessan Kouamé. Avant de poursuivre : « A l’ENS par exemple, le directeur refuse de signer les dossiers des enseignants syndicalistes qui veulent postuler au CAMES (Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur). Il a même tenté de radier des enseignants ou d’interdire à certains, d’avoir accès à l’ENS. Or cela n’est pas de son ressort. »
Dans le même sens, le Pr. Johnson Kouassi Zamina a indiqué qu’à l’Université Félix Houphouët-Boigny, c’est l’injustice totale. « Un exemple. Habituellement, après les orientations, les nouveaux bacheliers qui n’ont pas été orientés font une réclamation. Cela est une seconde chance pour eux, d’être orientés. Mais à l’Université de Cocody, le Président refuse de traiter les réclamations depuis quelques années. Les cours ont débuté, pendant que les nouveaux bacheliers qui ont fait des réclamations, attendent », a-t-il soutenu. Et d’ajouter : « Depuis 13 mois, 13 enseignants membres de la CNEC n’ont plus de salaire. Figurez-vous ? Leurs salaires ainsi que leurs primes de recherche sont suspendus, pour avoir revendiqué un droit. Après la prison où nous avons séjourné sans être jugés, on nous affame au vu et au su de tous. Nous sommes tout de même, des pères de famille, des cadres supérieurs, des parents d’élèves. Qu’avons-nous fait de si grave, qui n’ait été fait sous d’autres régimes ? Nous avons fait le tour des Institutions pour tenter de trouver une solution à cette injustice. En vain. Nous avons croisé des ministres, le médiateur de la République, le secrétaire général de la Présidence, des hommes politiques.... Malgré leur bonne foi, aucun parmi eux, n’a réussi à faire revenir le Président de l’Université sur sa décision ».
A l’en croire, cette grève de 72 h sera reconduite si leurs revendications ne sont pas prises en compte.