Obsèques du couple N'Sikan : Les Ivoiriens rendent un ultime hommage au doyen et à son épouse
L’on notait également la présence du ministre des Mines et de la Géologie, Jean-Claude Kouassi, de la Communication et des Médias, Sidi Touré, de l’épouse du président du Pdci, Henriette Konan Bédié. Tour à tour, elles s’inclinent devant les deux dépouilles, pour rendre un dernier hommage « au doyen », à sa conjointe et témoigner leur soutien aux proches. Puis le grand public qui était déjà dans une longue file d’attente, leur emboîte le pas. Ainsi pendant plus d’une heure d'horloge, les Ivoiriens saluent avec déférence la mémoire des disparus avant la messe de requiem à 16h.
S’appuyant sur deux textes tirés des livres (la première lettre aux Thessaloniciens et Jean), le père célébrant, le curé N’Dimon Henry, a, dans son message, appelé les parents qui perdent des êtres chers à ne pas « être abattus par les souffrances physiques et morales comme ceux qui n’ont pas l’espérance de Christ ». Même s’il reconnaît que ces défunts tenaient une grande place dans leur cœur. Le curé a, par la même occasion, prié afin que ce couple uni dans la mort comme dans la vie soit délivré de tout manquement qui pourrait les retenir loin du Seigneur.
Après la messe, le porte-parole de la famille N’Sikan, Kouamé Gnangoin Kévin, a exprimé sa gratitude aux autorités politiques, à tous ceux qui ont effectué le déplacement, ainsi qu’au clergé pour sa présence à leurs côtés dans cette douloureuse épreuve. « Il est réconfortant de se savoir soutenu en pareille circonstance », a-t-il affirmé.
Après la Cathédrale Saint Paul d’Abidjan-Plateau, le cortège s’est rendu à l’Assemblée nationale puis au siège du Pdci à Cocody pour les hommages, respectivement des députés et des membres de son parti. Ce jeudi, les corps seront transférés à partir de 7h dans le village de Klèmèklo, dans la sous-préfecture de Languibonou (Diabo).
Décédé respectueusement le 10 janvier 2019 et le 23 décembre 2018, Kouamé Konan N’Sikan et son épouse seront inhumés le samedi 7 mars à Klèmèkro, dans l’intimité familiale.