Minata Soro (sociétaire du Vélo club de Marcory) : Le vélo, mais aussi les études dans la tête

Minata Soro. (DR)
Minata Soro. (DR)
Minata Soro. (DR)

Minata Soro (sociétaire du Vélo club de Marcory) : Le vélo, mais aussi les études dans la tête

Le 05/03/20 à 17:59
modifié 05/03/20 à 17:59
Élève en classe de terminale C au lycée municipal de Koumassi, elle fait partie des meilleurs cyclistes de l’écurie de Marcory et de l’équipe féminine de Côte d’Ivoire. Pourtant, Minata Soro (17 ans) n’a qu’un an de vélo dans les jambes. « J’ai intégré le Vélo club de Marcory (Vcm) l’année dernière. Il y a à peine un an », confie la jeune athlète. Mais déjà Minata Soro fait parler d’elle. A la fédération ivoirienne de cyclisme (Fic), elle est présentée comme une bonne graine. Le futur de la petite reine ivoirienne. « Nous avons vu beaucoup de choses impressionnantes. Pour une compétition d’ouverture de saison, les performances enregistrées sont intéressantes. Je voudrais surtout féliciter Minata pour sa combativité et son endurance. Elle s’est bien battu parmi les hommes. Tout cela augure d’une saison 2019-2020 riche en couleurs », déclarait le président Allah Kouamé de la fédération.
Pour la lycéenne, « homme ou femme, je ne vois vraiment pas la différence. Sur le vélo, on recherche la performance et je veux prouver qu’une jeune fille peut avoir les mêmes performances qu’un garçon. Je n’invente rien ; il y a eu Simporé Maïmounata et autres qui ont rivalisé avec les hommes sur les pistes. Pourquoi pas moi ? Je veux aller le plus loin possible et porter haut les couleurs ivoiriennes ? », lance Minata Soro dont le contact avec le vélo est arrivé, comme par hasard.

« Le club était venu s’entraîner au lycée. Ce jour-là, nous étions dans la cour de l’école et la présidente du club, en me voyant admirative devant ses cyclistes, m’avait demandé si je savais rouler à vélo. J’ai répondu par l’affirmative et c’est ainsi que c’est parti », se souvient-elle. Mais avant cette rencontre avec le Vélo club de Marcory, Minata était fascinée, chaque fois qu’elle voyait des personnes à vélo dans la rue.

En un an de pratique, la sociétaire du Vcm n’a pas que participé à des épreuves sur le plan local. «Ma première sortie hors de la Côte d’Ivoire, c’était au Rwanda. Malheureusement, je n’ai pas pu m’exprimer car le vélo était en panne. Par contre au Burkina Faso, j’ai été troisième », confie-t-elle.

Minata Soro veut surtout ressembler à Awa Bamago, la championne Burkinabé qui est en ce moment en stage en Suisse.


Le 05/03/20 à 17:59
modifié 05/03/20 à 17:59