Délivrance de cartes nationales d’identité : Le Milev-Ci en campagne de sensibilisation

Le Milev-Ci en campagne pour inviter la population ivoirienne à s'enrôler. (Comité d'organisation)
Le Milev-Ci en campagne pour inviter la population ivoirienne à s'enrôler. (Comité d'organisation)
Le Milev-Ci en campagne pour inviter la population ivoirienne à s'enrôler. (Comité d'organisation)

Délivrance de cartes nationales d’identité : Le Milev-Ci en campagne de sensibilisation

Le 06/03/20 à 13:51
modifié 06/03/20 à 14:03
Le Mouvement je m’inscris sur la liste électorale et je vote pour la Côte d’Ivoire (Milev-Ci) exhorte tous les Ivoiriens à se faire établir les cartes nationales d’identité. En vue de ratisser large, cette organisation est sur le terrain pour inviter les populations à se faire enrôler massivement dans les centres dédiés à cette opération.

A cet effet, une campagne de sensibilisation a débuté dans la région du Lôh-Djiboua la semaine dernière. Les membres de cette organisation se sont rendus dans les villages et campements situés sur l’axe Kouamékro-Goudi pour passer le message.

« C’est le lancement d’une grande caravane qui va sillonner tout le pays. Il faut encourager les Ivoiriens à établir leurs cartes nationales d’identité. Sans cette pièce, le citoyen risque d’être apatride. Par ailleurs, l’importance de la carte nationale d’identité n’est plus à démontrer. Elle sert à établir les autres pièces administratives et celles des enfants », justifie Kouassi Koffi Eugène, président du Milev-Ci.

Cette organisation fait remarquer que le fort taux de non-participation aux votes en Côte d’Ivoire (présidentielle, municipales, législatives, régionales et référendum) ne s’explique pas uniquement par des raisons de boycott. Mais, l’absence de pièces administratives, notamment la carte nationale d’identité, les extraits d’acte de naissance et les jugements supplétifs, serait la véritable cause de cette défection.

Selon une étude sur le terrain en 2018, ce mouvement a dénombré plus de 60% de la population ivoirienne qui n’ont pas de pièces administratives. Le déficit de ces documents est plus accentué dans les zones rurales que les centres urbains.

Source : Comité d’organisation


Le 06/03/20 à 13:51
modifié 06/03/20 à 14:03