Grace à un remède sorti des laboratoires du Centre de Naturothérapie Spécialisé en Sinusite (Cns-Sinusite) en 2004, la sinusite peut être entièrement traitée et guérie en Côte d’Ivoire. Une prouesse qui a propulsé cet établissement au rang de centre de référence dans le traitement de cette pathologie à travers le monde.

En outre, le Cns-Sinusite a obtenu le 3e Prix d’excellence du meilleur établissement sanitaire de Côte d’Ivoire, lors de la dernière édition du Prix national d’excellence. Reconnaissants à l’État pour cette distinction qui vient couronner de nombreuses années de travail acharné, les responsables du centre ont organisé une conférence de presse le 5 février sur leurs installations à la Riviera 2. Ce rendez-vous avec les médias visait à présenter les principaux piliers sur lesquels repose le succès du centre. « Nous travaillons exclusivement sur la sinusite. Cela nous permet de concentrer tous nos efforts sur cette maladie qui touche 20 % de la population mondiale et qui peut se révéler mortelle », a expliqué Pr Bini Kouakou, président du Conseil d’administration du centre

Le centre est surtout réputé pour avoir élaboré la formule Gp 20, entendez groupe de plantes aux 20 vertus. Il s’agit d’un remède qui apporte une guérison définitive aux personnes souffrant de sinusite, brisant ainsi le mythe de cette pathologie qui a longtemps été considérée comme un mal incurable. Cette découverte, fruit de nombreuses années de recherche, se veut la preuve vivante de la qualité des chercheurs du centre et l’ambition de ses administrateurs. A en croire Pr Bini Kouakou, plus de 160 000 patients, dont 12 000 venus de l’extérieur, ont été traités dans ce centre depuis sa création. Il a traduit sa joie de voir ce centre de médecine traditionnelle distingué parmi plus de 8000 centres à travers la Côte d’Ivoire. Il n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance aux autorités qui ont initié le Prix d’excellence.

Pour lui, cette distinction est la preuve que la médecine traditionnelle a toute sa place dans l’offre sanitaire en Côte d’Ivoire. C’est aussi, a-t-il ajouté, le signe d’une nécessaire collaboration entre la médecine traditionnelle et celle dite moderne, au bénéfice des patients