Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif de pdci-Rda. (DR)
Situation sociopolitique : L’opposition en meeting le 15 mars à Yamoussoukro
L’opposition politique ivoirienne a annoncé ce jeudi 12 mars 2020, lors d’une conférence de presse au siège du Pdci à Cocody, qu’elle organise le dimanche 15 mars, un meeting à la place Jean-Paul II de Yamoussoukro.
Le président de l’Union des sociaux-démocrates (Usd), Henri Niava, a, au nom de l’Urd, Pdci, Lmp, Fpi, Lider, Cdrp, Eds, indiqué que l’objectif de ce meeting est de demander au pouvoir de surseoir à son projet de révision de la Constitution et du Code électoral. C’est pourquoi il invite leurs militants et sympathisants ainsi que l’ensemble de la société civile à prendre d’assaut la place Jean-Paul II.
Selon Henri Niava, en prenant l’initiative de modifier la Constitution, le pouvoir veut se maintenir à la tête du pays. « La Constitution que nous avons votée n’a pas encore cinq ans. Il n’y a pas lieu de la modifier », a-t-il expliqué. Pour lui, le Chef de l’Etat, en procédant à la modification de la Constitution et du Code électoral, ne veut pas organiser les élections aux bonnes dates.
Poursuivant, il a souligné qu’avec l’actuelle Commission électorale indépendante (Cei), l’opposition politique ne prendra part à aucun scrutin en Côte d’Ivoire. « Mais nous avons foi que d’ici là, les choses vont s’améliorer », a pour sa part relevé Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif du Pdci-Rda, annonçant que l’opposition a décidé de se retirer de toute activité parlementaire. « Nous avons des députés en prison, d’autres sont contraints à l’exil. Alors nous n’allons pas accepter de trahir la confiance du peuple qui nous a élus», a expliqué Maurice Kakou Guikahué.
Il a par ailleurs invité le Président de la République, Alassane Ouattara, à mettre un terme à la session parlementaire qui vient de s’ouvrir. Toutefois, l’opposition ivoirienne a salué la décision du Chef de l’Etat de ne pas briguer un troisième mandat présidentiel et surtout de céder le pouvoir une nouvelle génération.
Selon Henri Niava, en prenant l’initiative de modifier la Constitution, le pouvoir veut se maintenir à la tête du pays. « La Constitution que nous avons votée n’a pas encore cinq ans. Il n’y a pas lieu de la modifier », a-t-il expliqué. Pour lui, le Chef de l’Etat, en procédant à la modification de la Constitution et du Code électoral, ne veut pas organiser les élections aux bonnes dates.
Poursuivant, il a souligné qu’avec l’actuelle Commission électorale indépendante (Cei), l’opposition politique ne prendra part à aucun scrutin en Côte d’Ivoire. « Mais nous avons foi que d’ici là, les choses vont s’améliorer », a pour sa part relevé Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif du Pdci-Rda, annonçant que l’opposition a décidé de se retirer de toute activité parlementaire. « Nous avons des députés en prison, d’autres sont contraints à l’exil. Alors nous n’allons pas accepter de trahir la confiance du peuple qui nous a élus», a expliqué Maurice Kakou Guikahué.
Il a par ailleurs invité le Président de la République, Alassane Ouattara, à mettre un terme à la session parlementaire qui vient de s’ouvrir. Toutefois, l’opposition ivoirienne a salué la décision du Chef de l’Etat de ne pas briguer un troisième mandat présidentiel et surtout de céder le pouvoir une nouvelle génération.