Responsable de la Zone Street arts de la 11e édition du Marché des arts du spectacle d'Abidjan (Masa), un espace dédié à toutes les créations artistiques urbaines (musique, mode, danse et arts visuels), Kajeem est au four au moulin.

L’homme que nous avons rencontré au détour de ses occupations nous a donné des nouvelles croustillantes de lui. Notamment la finition de « Raggafrika », son prochain album qui sera, à l'en croire, le champ d’expérimentation de nouvelles sonorités d’inspiration africaine.

Avec notamment des chœurs de gospel, des rythmes baoulé, bété et autres sonorités jamaïcaines. L'artiste a décidé de prendre en main la direction artistique de son nouveau bijou en signant lui-même les arrangements. « Je pense avoir désormais l’expérience et l’assurance nécessaires pour faire ça », assure-t-il.

Toutefois, Naftaly, son arrangeur attitré de par le passé, et Stéphane Cavin, son directeur artistique, garderont un œil sur l’évolution du travail. Cet album, le huitième d’une carrière de 27 ans, devrait sortir en juillet. Une collaboration avec des artistes tels que Bailly Spinto, Sidonie La Tigresse est annoncée. Kajeem dresse un bilan positif de « Gardien de feu», le dernier album paru.

Il se félicite des nombreuses tournées et concerts réalisés à travers le pays. Il envisage, avec son nouvel album, de reconquérir la scène internationale. «On sera beaucoup présent sur les gros festivals. Après tout ce temps d’absence, il y a une grosse demande des fans européens qu’on va essayer de combler par des programmations».