Fin de mission : Le Représentant du Hcr fait ses adieux à la Côte d’Ivoire
Le Représentant du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (Hcr), Askia Mohamed Touré, a fait, hier, ses adieux à la nation ivoirienne, après six ans passés en Côte d'Ivoire. C’est le ministre des Affaires étrangères, Marcel Amon-Tanoh, qui l’a reçu à son cabinet au Plateau. Lors de cette cérémonie marquant la cessation de ses activités en terre ivoirienne, le fonctionnaire onusien a été décoré dans la légion d’honneur.
Askia Mohamed Touré s'est dit honoré par cette distinction parce qu’elle consacre la mission qu’il a effectuée sur le territoire ivoirien. « Après six ans passés en Côte d’Ivoire, je repars de ce pays avec cet honneur d’être décoré dans la légion d’honneur. C’est quelque chose qui me va droit au cœur. Je suis heureux de la chaire que j’ai représentée pendant six ans. Je crois que c’est une reconnaissance du travail que font les Nations unies en Côte d’Ivoire et pour la chaire en particulier », s’est-il félicité au sortir de cette audience.
Il a qualifié de positif son bilan à la tête du Hcr en Côte d’Ivoire. Il en veut pour preuve le rapatriement de nombreux réfugiés ivoiriens qui avaient migré dans des pays de la sous-région. « Comme vous le savez, à la faveur de la crise, plus de 300 000 réfugiés se sont retrouvés dans les pays limitrophes. Par conséquent, l’activité principale du Hcr que j’ai eu à présider a été de les rapatrier. Au terme de ma mission, plus de 280 000 réfugiés sont revenus en Côte d’Ivoire. Ce qui a favorisé la réconciliation nationale. Beaucoup de ces exilés occupaient des fonctions assez importantes en Côte d’Ivoire, notamment dans l’ancien gouvernement. Grâce au Hcr, la majorité de ces réfugiés sont revenus et continuent, aujourd’hui, à jouer un rôle important en Côte d’Ivoire », a-t-il fait savoir.
Le Représentant du Hcr a tenu à préciser que le rapatriement de ces réfugiés n'était pas seulement un exercice logistique, c’est-à-dire ramener ces personnes dans leur pays d’origine. Cela portait également, a-t-il poursuivi, sur toutes les activités concernant leur réintégration et dans lesquelles son organisation s’est impliquée.
Askia Mohamed Touré a, par ailleurs, déclaré que la question de l’apatridie à laquelle s’intéresse Chef de l’État ivoirien préoccupe le Hcr qui espère que ce phénomène pourra être éradiqué dans les 10 années à venir.
Il a qualifié de positif son bilan à la tête du Hcr en Côte d’Ivoire. Il en veut pour preuve le rapatriement de nombreux réfugiés ivoiriens qui avaient migré dans des pays de la sous-région. « Comme vous le savez, à la faveur de la crise, plus de 300 000 réfugiés se sont retrouvés dans les pays limitrophes. Par conséquent, l’activité principale du Hcr que j’ai eu à présider a été de les rapatrier. Au terme de ma mission, plus de 280 000 réfugiés sont revenus en Côte d’Ivoire. Ce qui a favorisé la réconciliation nationale. Beaucoup de ces exilés occupaient des fonctions assez importantes en Côte d’Ivoire, notamment dans l’ancien gouvernement. Grâce au Hcr, la majorité de ces réfugiés sont revenus et continuent, aujourd’hui, à jouer un rôle important en Côte d’Ivoire », a-t-il fait savoir.
Le Représentant du Hcr a tenu à préciser que le rapatriement de ces réfugiés n'était pas seulement un exercice logistique, c’est-à-dire ramener ces personnes dans leur pays d’origine. Cela portait également, a-t-il poursuivi, sur toutes les activités concernant leur réintégration et dans lesquelles son organisation s’est impliquée.
Askia Mohamed Touré a, par ailleurs, déclaré que la question de l’apatridie à laquelle s’intéresse Chef de l’État ivoirien préoccupe le Hcr qui espère que ce phénomène pourra être éradiqué dans les 10 années à venir.