Lancement officiel du programme "Y’a du boulot au pays" : Un outils pour promouvoir les métiers et l'employabilité

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Lancement officiel du programme "Y’a du boulot au pays" : Un outils pour promouvoir les métiers et l'employabilité

La société d'intermédiation marketing (SIM) a procédé au lancement officiel du programme "Y’a du boulot au pays" le 31 octobre 2024 à Marcory. Il s'agit d'un programme digital de coaching et d'information destiné aux élèves, aux étudiants et aux primo-demandeurs d'emploi, sur les opportunités et les métiers existants.

Selon Amara Soumahoro, concepteur et promoteur du programme, il ne s'agit pas d'un programme d'insertion, mais de renforcement de l'employabilité. "La plupart des erreurs viennent d'un manque de compréhension de cette nuance. L'employabilité, c'est l'aptitude d'une personne à obtenir la préférence d'un employeur," a-t-il clarifié. À l'entendre, le concept "Y’a du boulot au pays" vient pour fournir la "bonne information." Car, selon lui, une étude révèle que "63 % des professionnels en Côte d'Ivoire exercent des professions par défaut. "Il y a des personnes qui ne savent pas comment se vêtir pour un entretien d'embauche, comment se conduire en entreprise ou même comment rédiger un CV. Notre rôle est de former ces personnes afin de les préparer à transformer l'essai en succès. Car celui qui a l'information a le pouvoir de changer sa vie," a-t-il dit.

Amara Soumahoro a souligné que ce projet découle d'une expérience de 10 années sur le terrain et de 30 ans depuis le jour où il a eu l'idée. Il a donc saisi l'occasion pour exprimer sa reconnaissance à toutes les personnes qui l'ont aidé dans le processus de sa mise en œuvre.

Pour sa part, Manuella Tagro épouse Kouamé, directrice d'Azalaï Hôtel Abidjan, a témoigné de son soutien au concept, au nom de Mossadeck Bally, président fondateur du groupe et parrain de l'événement, dont la vision, a-t-elle souligné, cadre avec celle de ce programme. Manuella Tagro épouse Kouamé l'a mentionné en mettant en évidence l'une de ses citations dans laquelle il a déclaré que :

"L'investissement dans le capital humain joue un rôle primordial pour relever plusieurs des défis auxquels les pays moins avancés font face."

L’artiste Kajeem, ambassadeur du concept, a quant à lui a salué la résilience du concepteur Amara Soumahoro. Il s’est aussi engagé à utiliser son expertise pour mettre en lumière les métiers de la musique et démontrer qu’il existe des opportunités professionnelles dans ce domaine.

"Pour moi, il était important d’adhérer à ce projet parce qu'en vérité, il y a deux choix possibles : le premier est celui d'être spectateur du désespoir de nos petits frères, et le second est d’essayer d'agir pour faire bouger les choses. Moi, j'ai choisi d'appartenir au second groupe," a-t-il déclaré.

Didier Assoumou