Le coronavirus et l’« effet pangolin » : l’exposition accrue aux espèces sauvages est une menace pour la santé, la biosûreté et la sécurité mondiale

La consommation du Pangolin serait à l'origine de la pandémie à coronavirus (DR)
La consommation du Pangolin serait à l'origine de la pandémie à coronavirus (DR)
La consommation du Pangolin serait à l'origine de la pandémie à coronavirus (DR)

Le coronavirus et l’« effet pangolin » : l’exposition accrue aux espèces sauvages est une menace pour la santé, la biosûreté et la sécurité mondiale

Le 22/03/20 à 11:49
modifié 22/03/20 à 11:54
Tout est lié. Selon la théorie du chaos, le battement d’ailes d’un papillon au Nouveau-Mexique peut provoquer un ouragan en Chine. Mais les dominos qui continuent de tomber après l’apparition du Covid-19 (coronavirus) n’ont rien du caractère imprévisible de l’effet papillon . L’explication qui se dessine est en réalité bien connue : il s’agit des conséquences dramatiques que peut avoir l’interconnexion des activités humaines.

Espèces sauvages et maladies infectieuses émergentes

Même si les scientifiques ne sont pas encore totalement formels, une chose semble incontestable : le SRAS-CoV-2 aurait une origine animale, le virus ayant réussi à franchir la barrière des espèces pour se transmettre à l’homme. Les soupçons se portent actuellement sur une espèce de chauves-souris rhinolophes. La chauve-souris a probablement transmis le virus à un hôte intermédiaire : le pangolin (a), selon les premières investigations. Ce fourmilier écailleux est braconné pour sa viande et ses écailles, très prisées pour leur soi-disant valeur médicinale. Le contact humain avec l’hôte intermédiaire a facilité le dernier passage de l’agent pathogène, provoquant une pandémie qui, au moment où nous écrivons ces lignes, s’est étendue à plus de 140 pays, infectant plus de 150 000 personnes et causant (a) d’innombrables pertes. Lire la suite.


Le 22/03/20 à 11:49
modifié 22/03/20 à 11:54