Dr Diomandé Elias Farakhan (vice-président de la FIPME): «Face au Covid-19, voici des mesures pratiques pour aider les PME»
Ce responsable de la Fédération des petites et moyennes entreprises de Côte d’Ivoire prône la suppression des impôts et cotisations sociales des secteurs durement touchés par la pandémie à coronavirus.
Comment les PME font-elles face à la situation économique difficile créée par la maladie à coronavirus ?
La maladie à coronavirus qui met pratiquement à genoux l’économie mondiale a de fortes répercussions également en Côte d’Ivoire. Pour mitiger les effets désastreux sur les PME qui forment l’essentiel du tissu économique du pays, les présidents des faîtières des PME de Côte d’Ivoire, réunis au sein de la Plateforme unique des Petites et Moyennes Entreprises de Côte d’Ivoire en abrégé PU-PMECI, ont saisi le gouvernement pour recommander des mesures fortes.
Quelles sont ces mesures que vous préconisez ?
Dans l’élan de lutte contre les conséquences dramatiques de la pandémie à Coronavirus, COVID-19 sur la population, la Plateforme a fait les propositions ci-après dans l’intérêt des PME pour la résilience de notre économie : Premièrement, supprimer les impôts et cotisations sociales des secteurs durement touchés (hôtellerie, import-export, activités de loisirs). Cette mesure permettrait de ne pas étouffer les PME qui ont déjà des charges salariales, ainsi que celles liées à la production de biens ou de services, à supporter. Ensuite, nous préconisons de la flexibilité dans le règlement des factures de l’électricité de la CIE, de téléphonie (Côte d’Ivoire Télécom), d’eau (SODECI), et des loyers pour toutes les PME durant la période de crise. Il faut aussi, amener les grandes entreprises de Côte d’Ivoire, les opérateurs économiques majeures, l’État à régler les factures fournisseurs déjà enregistrées (facture enregistrée et validée est égale à facture à payer maintenant).
Vous évoquez aussi les banques. Que doivent-elles faire ?
S’agissant des banques, qui sont un maillon essentiel de l’économie, nous recommandons deux actions fortes : d’abord, accélérer les traitements des financements en cours de validation et déjà validés pour permettre aux PME de bénéficier de ressources financières pour soutenir l’activité et, ensuite, maintenir les découverts et ne pas rejeter les ordres de paiement des PME. Dans certains pays durement touchés par la pandémie comme la France, par exemple, un Fonds de solidarité a été mis en place, qui permettra le versement d’une indemnité de 1.500 euros à toute entreprise de moins d’un million d’euros de chiffre d’affaire fermée ou dont le revenu a baissé d’au moins 70%.
Etes-vous pour ce genre de mécanisme ?
Oui, bien sûr. La plateforme unique a préconisé, depuis le 17 mars, la mise en place d’un Fonds de solidarité pour atténuer les effets de la crise. Il ne s’agit pas forcément d’imiter à la lettre ce qui est fait ailleurs, mais de trouver le meilleur mécanisme proche de nos réalités qui soit en mesure de soulager les PME qui devront, dans secteurs, faire face à un fort ralentissement d’activité doublé de déficits brutaux de trésorerie. Outre ces mesures d’urgence, nous recommandons aussi la mise en place d’un comité de veille composé des représentants de l’Etat et de la Plateforme Unique des PME pour évaluer l’impact de la maladie à Coronavirus et faire des propositions au gouvernement.
Quelles sont ces mesures que vous préconisez ?
Dans l’élan de lutte contre les conséquences dramatiques de la pandémie à Coronavirus, COVID-19 sur la population, la Plateforme a fait les propositions ci-après dans l’intérêt des PME pour la résilience de notre économie : Premièrement, supprimer les impôts et cotisations sociales des secteurs durement touchés (hôtellerie, import-export, activités de loisirs). Cette mesure permettrait de ne pas étouffer les PME qui ont déjà des charges salariales, ainsi que celles liées à la production de biens ou de services, à supporter. Ensuite, nous préconisons de la flexibilité dans le règlement des factures de l’électricité de la CIE, de téléphonie (Côte d’Ivoire Télécom), d’eau (SODECI), et des loyers pour toutes les PME durant la période de crise. Il faut aussi, amener les grandes entreprises de Côte d’Ivoire, les opérateurs économiques majeures, l’État à régler les factures fournisseurs déjà enregistrées (facture enregistrée et validée est égale à facture à payer maintenant).
Vous évoquez aussi les banques. Que doivent-elles faire ?
S’agissant des banques, qui sont un maillon essentiel de l’économie, nous recommandons deux actions fortes : d’abord, accélérer les traitements des financements en cours de validation et déjà validés pour permettre aux PME de bénéficier de ressources financières pour soutenir l’activité et, ensuite, maintenir les découverts et ne pas rejeter les ordres de paiement des PME. Dans certains pays durement touchés par la pandémie comme la France, par exemple, un Fonds de solidarité a été mis en place, qui permettra le versement d’une indemnité de 1.500 euros à toute entreprise de moins d’un million d’euros de chiffre d’affaire fermée ou dont le revenu a baissé d’au moins 70%.
Etes-vous pour ce genre de mécanisme ?
Oui, bien sûr. La plateforme unique a préconisé, depuis le 17 mars, la mise en place d’un Fonds de solidarité pour atténuer les effets de la crise. Il ne s’agit pas forcément d’imiter à la lettre ce qui est fait ailleurs, mais de trouver le meilleur mécanisme proche de nos réalités qui soit en mesure de soulager les PME qui devront, dans secteurs, faire face à un fort ralentissement d’activité doublé de déficits brutaux de trésorerie. Outre ces mesures d’urgence, nous recommandons aussi la mise en place d’un comité de veille composé des représentants de l’Etat et de la Plateforme Unique des PME pour évaluer l’impact de la maladie à Coronavirus et faire des propositions au gouvernement.