Coronavirus : Annuler « Paquinou 2020 »

Une gare bondée de monde à la veille de "Paquinou". (DR)
Une gare bondée de monde à la veille de "Paquinou". (DR)
Une gare bondée de monde à la veille de "Paquinou". (DR)

Coronavirus : Annuler « Paquinou 2020 »

Le 24/03/20 à 09:59
modifié 24/03/20 à 11:04
Le Coronavirus, on le sait tous, fait des ravages dans le monde entier. A ce jour, les victimes se comptent par milliers. Au nombre de ses victimes, figure le géant de la musique africaine, Manu Dibango.

Cette situation catastrophique dans laquelle le monde entier est plongée, a amené les différents Chefs d’Etat à réagir.

Le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, s’est adressé le lundi 23 mars, dans la soirée, à la nation. Il a, à l’occasion, appelé la population à la discipline, au respect et à la stricte application des mesures recommandées par le gouvernement, en vue de freiner l’avancée de cette pandémie qui a déjà fait des milliers de victimes dans le monde. A savoir : Se laver fréquemment et soigneusement les mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique ; Tousser ou éternuer dans le creux du coude ou dans un mouchoir et le jeter immédiatement ; Saluer sans se serrer la main, sans accolades et sans embrassades ; Respecter une distance d’au moins un mètre entre les personnes ; Éviter les rassemblements de plus de 50 personnes.

Alassane Ouattara a également pris un décret visant à renforcer les mesures de prévention. Il s’agit, entre autres, de la fermeture de tous les maquis et restaurants à compter du lundi 23 mars 2020 à minuit, après celle des bars, des boîtes de nuit, des cinémas et des lieux de spectacle ; L’instauration d’un couvre-feu de 21h à 5h du matin à compter du mardi 24 mars ; La régulation des transports interurbains, intercommunaux, intra-communaux et l’interdiction des déplacements non autorisés entre Abidjan et l’intérieur du pays ; Le confinement progressif des populations par aire géographique en fonction de l’évolution de la pandémie.

Au vu de toutes ces mesures et surtout face à l’urgence, il serait sage et prudent pour les uns et les autres de surseoir à la célébration, de façon festive, de la fête de Pâques. La vie de la nation en dépend.


Le 24/03/20 à 09:59
modifié 24/03/20 à 11:04