Tchad : Près d’une centaine de militaires tués dans une attaque de Boko Haram
C’est «la première fois» que le Tchad perd autant de soldats, a déclaré le président Idriss Déby Itno mardi, après une attaque meurtrière des jihadistes de Boko Haram dans la province du Lac.
Boko Haram a tué lundi 23 mars une centaine de soldats tchadiens dans une attaque à Boma, dans la province du Lac, affaiblissant l’armée tchadienne dans cette région frontalière où le groupe jihadiste multiplie les attaques ces derniers mois.
Le président Idriss Déby Itno s’est rendu en personne sur les lieux de l’attaque mardi pour «s’incliner sur le corps» des 92 soldats morts, a-t-il déclaré à la télévision tchadienne, précisant que c’était «la première fois» qu’il perdait autant d’hommes. Il a décidé de rester dans la province du Lac, affirmant qu’il préparait une «réplique foudroyante».
Certains officiers présents sur place, qui ont réclamé l’anonymat, évoquent un bilan encore plus lourd. Ils affirment que les jihadistes ont dérobé du matériel et ont aussi possiblement pris des militaires en otage lors de cette attaque qui a eu lieu lundi avant la levée du jour.
Les affrontements de Boma ont duré plus de 7 heures. Les renforts envoyés par l’armée tchadienne vers la presqu’île se sont embourbés et ont eux-mêmes été pris pour cible, ont affirmé plusieurs sources militaires à l’AFP.
«Le camp se trouve sur une île où tous les axes sont étroitement contrôlés par les éléments de Boko Haram, ils ont quitté les lieux de leur propre gré, sans qu’ils ne soient contraints ou mis en déroute par l’armée tchadienne», dénonce un autre responsable de la sécurité de la région. «L’ennemi a porté un coup dur à notre système de défense dans cette zone», a reconnu un officier supérieur qui a réclamé l’anonymat.
Selon un autre militaire, 24 véhicules de l’armée ont été détruits dont des blindés, tandis que du matériel militaire a été récupéré et emporté sur cinq hors-bords par des éléments de Boko Haram. L’armée tchadienne a été prise par surprise par l’attaque qui s’est produite vers 5 heures du matin, alors que les assauts de Boko Haram se produisaient jusqu’à présent vers minuit, détaille cette même source.
Le président Idriss Déby Itno s’est rendu en personne sur les lieux de l’attaque mardi pour «s’incliner sur le corps» des 92 soldats morts, a-t-il déclaré à la télévision tchadienne, précisant que c’était «la première fois» qu’il perdait autant d’hommes. Il a décidé de rester dans la province du Lac, affirmant qu’il préparait une «réplique foudroyante».
Certains officiers présents sur place, qui ont réclamé l’anonymat, évoquent un bilan encore plus lourd. Ils affirment que les jihadistes ont dérobé du matériel et ont aussi possiblement pris des militaires en otage lors de cette attaque qui a eu lieu lundi avant la levée du jour.
Les affrontements de Boma ont duré plus de 7 heures. Les renforts envoyés par l’armée tchadienne vers la presqu’île se sont embourbés et ont eux-mêmes été pris pour cible, ont affirmé plusieurs sources militaires à l’AFP.
«Le camp se trouve sur une île où tous les axes sont étroitement contrôlés par les éléments de Boko Haram, ils ont quitté les lieux de leur propre gré, sans qu’ils ne soient contraints ou mis en déroute par l’armée tchadienne», dénonce un autre responsable de la sécurité de la région. «L’ennemi a porté un coup dur à notre système de défense dans cette zone», a reconnu un officier supérieur qui a réclamé l’anonymat.
Selon un autre militaire, 24 véhicules de l’armée ont été détruits dont des blindés, tandis que du matériel militaire a été récupéré et emporté sur cinq hors-bords par des éléments de Boko Haram. L’armée tchadienne a été prise par surprise par l’attaque qui s’est produite vers 5 heures du matin, alors que les assauts de Boko Haram se produisaient jusqu’à présent vers minuit, détaille cette même source.