Un couvre feu (Aip)
Covid19: Un couvre-feu sanitaire diffère du couvre-feu sécuritaire
C’était juste parce que nous avions à faire à des couvre-feu sécuritaires. Des couvre-feux instaurés pour permettre à l’armée d’identifier tout ennemi et de le combattre. Ça, c’est pour la sécurité du pays, des institutions de la République.
Ici, le contexte est totalement différent. Certes il y a un ennemi bien identifié, mais il ne menace nullement les institutions du pays. En tout cas, pas au sens où il a pour objectif de les renverser, comme des assaillants classiques. Ici, l’ennemi est un virus qui cherche à s’attaquer à tout le monde. Il utilise pour arme nos mains et recrute ses moyens de transport en chacun de nous. Comme contre ce virus, on n’a, pour l’instant, aucune arme pour le combattre, on nous demande de nous protéger nous-mêmes et de refuser de lui servir de soldats, d’agents propagateurs. C’est tout le sens de l’actuel couvre-feu. Qui, lui, est sanitaire.
Ruser avec lui, c’est s’exposer soi-même, exposer sa famille, ses proches et la nation.
En ce qui me concerne, je n’ai jamais tué et cela n’a rien à avoir avec la présence d’un gendarme, policier ou magistrat. Je ne me suis jamais arrêté à un coin de la rue, dans le noir absolu pour dire:» Tiens, aucun élément des forces de l’ordre en vue ? Donc je peux tuer un être humain». Jamais.
Cette idée de provoquer des morts par un comportement irresponsable est insupportable à ma conscience. D’où ma stricte observation des différentes mesures arrêtées. Parce qu’en servant d’agents propagateurs du virus, ce sont des dizaines de personnes que je mets en danger de mort. Quand je me regarde dans le miroir, ça ne me ressemble pas.
On n’aide pas un terroriste.Le coronavirus, c’est un terroriste. En termes de menace, de propagation de la terreur et de victimes, c’est probablement un terroriste 5 G. Alors vous imaginez-vous offrir vos services pour déposer bombes et munitions d’un terroriste dans votre maison, vos bureaux, votre quartier pour tuer des gens, y compris vous-mêmes ? Franchement.
Et pourtant, c’est exactement ce qu’on fait quand on ruse avec les mesures instaurées.