Hôtels et garbadromes à Bingerville : Les affaires sont au ralenti en cette période du Covid-19

Un bon plat de garba. (DR)
Un bon plat de garba. (DR)
Un bon plat de garba. (DR)

Hôtels et garbadromes à Bingerville : Les affaires sont au ralenti en cette période du Covid-19

Le 27/03/20 à 11:33
modifié 27/03/20 à 13:15
Dans cette période de la maladie à coronavirus où beaucoup d’activités sont arrêts, celles qui continuent la route malgré elles-mêmes, se plaignent du ralentissement.

« Les activités ne marchent plus en ce moment. Nous essayons de nous maintenir juste pour nourrir la famille », explique Armand Simplo, vendeur de garba au quartier Sicogi 2 de Bingerville.

A l’en croire, plus rien ne marche depuis l’avènement du covid-19. Selon lui, il pouvait faire une recette de 17 voire 20 ou 25 000 Fcfa par jour, quand les choses allaient bien. Aujourd’hui par contre, il peine à avoir 10.000 Fcfa.

« Les gens ont peur de manger dehors. Ils disent que même le garbadrome est aussi un lieu de rassemblement de foule. Donc ils se méfient. Certains viennent l’acheter et aller le manger à la maison ou au lieu de travail », a-t-il expliqué.

Asiago Moumouni, lui, est un gérant d’hôtel. Son établissement compte 14 chambres. 5 climatisées et 9 ventilées. Selon lui, depuis peu, certaines chambres climatisées commencent à prendre de la poussière par manque de clients. « Les gens ne viennent plus comme avant. Hier (jeudi 26 mars), j’ai fait occuper que 7 chambres. Une climatisée et 6 ventilées ». « Pourtant, par le passé, si je n’ai rien fait, c’est au moins 12 ou 13 chambres qui sont occupées. Surtout les climatisées », a-t-il ajouté.

A noter que Bingerville regorge plus d’une trentaine d’hôtels et complexe hôteliers y compris des villas d’hôtes. Les garbadromes, selon nos sources, peuvent atteindre 250 sur toute l’étendue du territoire bingervillois.

Le 27/03/20 à 11:33
modifié 27/03/20 à 13:15