Autonomisation des femmes et jeunes: La Fao et les agences techniques nationales ensemble pour un suivi efficace

Une vue d'un tas de manioc. (DR)
Une vue d'un tas de manioc. (DR)
Une vue d'un tas de manioc. (DR)

Autonomisation des femmes et jeunes: La Fao et les agences techniques nationales ensemble pour un suivi efficace

Le 19/03/20 à 19:56
modifié 27/03/20 à 23:30
L’initiative d’autonomisation des jeunes et des femmes de Côte d’Ivoire Énergies pilotée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) sur financement de la Banque africaine de développement (Bad) a suscité beaucoup d’enthousiasme chez les bénéficiaires, et partant des populations du district des Montagnes.

Toutefois, la crainte de voir le projet péricliter au retrait des partenaires techniques et financiers (Ptf) s’est vite fait sentir chez les uns et les autres. Surtout que bon nombre de projets échouent du fait de l’incapacité des bénéficiaires et des autorités à assurer la relève après les Ptf.

C’est en cela que Samy Gaiji a fait savoir que le projet s’appuiera sur un dispositif national comportant des agences et institutions spécialisées dans la chaîne de valeur de ces trois produits (manioc, riz et poisson) en plus de l’expertise de la Fao.

Il s’agit du Centre national de recherche agronomique (Cnra), de la Société ivoirienne de technologie tropicale (I2T), de l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader), des Ong locales. Mais aussi des départements ministériels techniques concernés que sont le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant (Mffe), le ministère des Ressources animales et halieutiques (Mirah) et le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader).

Cette collaboration va se faire notamment à travers un renforcement de leurs capacités ainsi que celles des ministères techniques et d’autres institutions nationales y compris les centres de formation et des prestataires de service, pour leur permettre de prendre efficacement le relais.

Le suivi du projet se fera aussi au niveau environnemental, afin que l’utilisation de technologies et d’équipements améliorés de transformation contribue à la lutte contre le changement climatique et à la réduction du gaspillage des ressources naturelles.


Le 19/03/20 à 19:56
modifié 27/03/20 à 23:30