Harmonisation des statistiques en Afrique de l’Ouest: La Banque mondiale alloue 227,9 milliards FCfa à 7 pays dont la Côte d’Ivoire
Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé, le 26 mars, une enveloppe de 379 millions de dollars (environ 227 968 500 000 de Fcfa) de crédits et de dons de l’Association internationale de développement (IDA) pour contribuer à l’harmonisation et au renforcement des systèmes statistiques dans sept pays d’Afrique de l’Ouest, selon un communiqué de l'institution.
Il s'agit du Burkina Faso, du Cabo Verde, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Liberia, de la Sierra Leone et du Togo. L'appui constitue également un accompagnement des efforts d’intensification de l’intégration régionale de l’Union africaine (Ua) et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Le communiqué précise que le nouveau Projet pour l’harmonisation et l’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest (Hiswa) entend renforcer les systèmes statistiques des pays participants et des organismes régionaux et sous-régionaux concernés, afin d’harmoniser, produire, diffuser et promouvoir l’utilisation de statistiques économiques et sociales clés.
Cet appui s'explique aussi par le fait que la région de l’Afrique de l’Ouest et, plus particulièrement, les sept pays couverts par le projet ont en effet besoin de données statistiques de qualité pour mieux répondre aux défis de leur développement socio-économique.
Recensements périodiques de la population, enquêtes auprès des ménages, informations relatives à des enjeux sociaux essentiels ou encore statistiques économiques clés tirées de recensements et d’enquêtes auprès des agriculteurs et des entreprises : toutes ces données sont indispensables pour guider le processus décisionnel, parvenir à une répartition efficace des ressources et évaluer l’impact des politiques et des interventions sur le développement.
Malgré les progrès enregistrés ces 20 dernières années, les faiblesses institutionnelles et l’absence de financements continuent de peser sur la qualité des statistiques en Afrique de l’Ouest avec, à la clé, une mauvaise gestion des connaissances et des difficultés à se mobiliser face aux défis émergents sur de nombreux fronts du développement.
Dans la pratique, le projet régional va accroître la demande de données de qualité et renforcer les capacités des bureaux nationaux de la statistique dans les pays bénéficiaires. Parmi les activités prévues, l’harmonisation des méthodes de la Commission de la Cedeao.
En outre, le projet vise une production accrue de données économiques et sociales vitales, y compris sur la démographie et la pauvreté, les comptes nationaux et les prix ; l’optimisation de certaines statistiques administratives ; le renforcement des capacités et la diffusion des données ; et des réformes institutionnelles. Le projet permettra également d’améliorer et de moderniser les infrastructures matérielles et statistiques en appui à la réalisation des objectifs fixés.
« Des statistiques harmonisées de qualité sont essentielles pour soutenir l’activité économique et l’intégration régionale, deux facteurs clés pour relever certains des défis les plus importants en Afrique de l’Ouest », explique Deborah Wetzel, directrice de la Banque mondiale pour l’intégration régionale en Afrique. « Par son approche régionale, le projet Hiswa va faciliter la collecte des données de façon rentable et leur harmonisation entre les pays participants, donnant ainsi à ces derniers de puissants outils dans des domaines centraux comme la promotion du libre-échange ou la convergence des politiques économiques », a-t-elle souligné.
Au-delà des bureaux nationaux de la statistique et des organismes régionaux, le projet Hiswa fournira des micro-données fiables ainsi que des plateformes et des bulletins statistiques à un éventail plus large d’utilisateurs : universités, chercheurs, étudiants et grand public.
Le communiqué précise que le nouveau Projet pour l’harmonisation et l’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest (Hiswa) entend renforcer les systèmes statistiques des pays participants et des organismes régionaux et sous-régionaux concernés, afin d’harmoniser, produire, diffuser et promouvoir l’utilisation de statistiques économiques et sociales clés.
Cet appui s'explique aussi par le fait que la région de l’Afrique de l’Ouest et, plus particulièrement, les sept pays couverts par le projet ont en effet besoin de données statistiques de qualité pour mieux répondre aux défis de leur développement socio-économique.
Recensements périodiques de la population, enquêtes auprès des ménages, informations relatives à des enjeux sociaux essentiels ou encore statistiques économiques clés tirées de recensements et d’enquêtes auprès des agriculteurs et des entreprises : toutes ces données sont indispensables pour guider le processus décisionnel, parvenir à une répartition efficace des ressources et évaluer l’impact des politiques et des interventions sur le développement.
Malgré les progrès enregistrés ces 20 dernières années, les faiblesses institutionnelles et l’absence de financements continuent de peser sur la qualité des statistiques en Afrique de l’Ouest avec, à la clé, une mauvaise gestion des connaissances et des difficultés à se mobiliser face aux défis émergents sur de nombreux fronts du développement.
Dans la pratique, le projet régional va accroître la demande de données de qualité et renforcer les capacités des bureaux nationaux de la statistique dans les pays bénéficiaires. Parmi les activités prévues, l’harmonisation des méthodes de la Commission de la Cedeao.
En outre, le projet vise une production accrue de données économiques et sociales vitales, y compris sur la démographie et la pauvreté, les comptes nationaux et les prix ; l’optimisation de certaines statistiques administratives ; le renforcement des capacités et la diffusion des données ; et des réformes institutionnelles. Le projet permettra également d’améliorer et de moderniser les infrastructures matérielles et statistiques en appui à la réalisation des objectifs fixés.
« Des statistiques harmonisées de qualité sont essentielles pour soutenir l’activité économique et l’intégration régionale, deux facteurs clés pour relever certains des défis les plus importants en Afrique de l’Ouest », explique Deborah Wetzel, directrice de la Banque mondiale pour l’intégration régionale en Afrique. « Par son approche régionale, le projet Hiswa va faciliter la collecte des données de façon rentable et leur harmonisation entre les pays participants, donnant ainsi à ces derniers de puissants outils dans des domaines centraux comme la promotion du libre-échange ou la convergence des politiques économiques », a-t-elle souligné.
Au-delà des bureaux nationaux de la statistique et des organismes régionaux, le projet Hiswa fournira des micro-données fiables ainsi que des plateformes et des bulletins statistiques à un éventail plus large d’utilisateurs : universités, chercheurs, étudiants et grand public.