Coronavirus: Plaidoyer pour un confinement total des populations vis-à-vis des foyers d’épidémie en Afrique !
Depuis novembre 2019, le monde entier vit une tragédie sanitaire. Le coronavirus, baptisé COVID-19, fait des carnages aux quatre coins de la planète. Déclaré à Wuhan, en Chine, en novembre/décembre 2019, le coronavirus – COVID-19 s’est aussitôt propagé dans le monde : en Asie, en Europe, aux États-Unis, en Amérique latine, en Afrique, en Océanie, etc.À ce jour, presque tous les pays de la planète sont touchés par la maladie à coronavirus – COVID-19.
Des pays développés aux pays sous-développés en passant par les pays émergents, tous sont frappés de plein fouet par le COVID-19. Présentement, le virus mortel fait plus de ravage (propagation et tuerie) dans les pays développés qui, nonobstant leur développement, n’arrivent pas à lui faire face et arrêter son action bouleversante, déstabilisatrice et mortifère. Les chiffres qui nous parviennent au sujet du COVID-19 dans le monde, notamment dans certains pays occidentaux, donnent froid dans le dos.
En effet, au jour du 30 mars 2020 où nous écrivons ces lignes, les statistiques font état de 735.560 personnes contaminées dans le monde, dont 143.055 aux États-Unis, 97.689 en Italie, 85.195 en Espagne, 82.198 en Chine, 62.435 en Allemagne, 41.495 en Iran, 40.747 en France, 19.788 au Royaume-Uni, 15.475 en Suisse, 11.899 en Belgique, 11.814 au Pays-Bas, etc.[1]On dénombre au total 35.019 morts, dont 10.779 en Italie, 7.340 en Espagne, 3.295 en Chine, 2.757 en Iran, 2.606 en France, 2.157 aux États-Unis, 1.228 au Royaume-Uni, 771 au Pays-Bas, 541 en Allemagne, 513 en Belgique, etc.[2]
Face à ces chiffres alarmants, on n’a plus besoin de démontrer la dangerosité du COVID-19, surtout aux pays fragiles comme les nôtres[3]. On comprend nettement que si l’on n’y prend garde, la pire des catastrophes sanitaires mondiales se produira à notre époque (le XXIe siècle). C’est pourquoi, au regard de la précarité sanitaire régnant sur le continent africain et la virulence dont fait preuve le COVID-19 déjà dans les pays développés, les pays africains doivent craindre la présence de ce virus sur leur territoire. Ils doivent tout mettre en œuvre afin d’éviter l’ampleur de ce virus telle qu’enregistrée dans les pays développés. Ils doivent privilégier la prévention contre ce monstre, plutôt que de se préparer à l’affronter. Car la méthode curative est une erreur grossière, face au COVID-19, qu’il faut éviter à tout prix.
La preuve de cette erreur est la situation qui prévaut actuellement dans les pays occidentaux où, au lieu de mettre l’accent sur la prévention, ils se sont plutôt préparés à affronter le COVID-19, car faisant peut-être confiance à la qualité de leur système sanitaire. Malheureusement, le COVID-19 a montré qu’il est plus fort, surtout lorsqu’on ne lui administre pas le remède qu’il faut. Or, pour l’heure, le seul remède efficace contre ce monstre est la prévention, dont l’une des meilleures mesures est le confinement total des populations des foyers d’épidémie, pour quelques semaines, dès qu’un seul cas est détecté. Lorsque nous constatons la propagation exponentielle du COVID-19, il suffit effectivement d’un seul cas pour qu’on prenne la mesure préventive la plus efficace qu’est le confinement, pour briser la chaîne de propagation du virus. Il n’y a pas d’autres solutions miracles que celle-ci pour mettre définitivement fin au règne du COVID-19.
Aujourd’hui, à l’instar de l’Asie et de l’Occident, les pays africains sont en train d’enregistrer leurs premiers cas du COVID-19. En un temps record, le virus se montre déjà très virulent dans certains pays, notamment en Afrique-Sud (1.280 contaminés et 2 morts), en Égypte (609 contaminés et 40), au Maroc (516 contaminés et 30 morts), en Algérie (511 contaminés et 31 ), en Tunisie (312 contaminés et 8 morts ), au Burkina Faso (222 contaminés et 12 morts), en Côte d’Ivoire(165 contaminés et 1 mort), au Sénégal (162 contaminés et 0 mort), au Ghana (152 contaminés et 5 morts ), au Cameroun (139 contaminés et 6 morts), au Nigéria (111 contaminés et 1 mort), etc.[4]
Des mesures préventives sont prises par les différents gouvernements pour lutter contre la propagation de ce virus, entre autres : les fermetures des frontières terrestres et aériennes, les fermetures des écoles, l’instauration de couvre-feu, etc. Nous félicitons les différents gouvernements pour les efforts déployés pour endiguer l’ampleur de ce virus dans nos sociétés. Toutefois, force est de constater malencontreusement l’insuffisance de ces efforts. La mesure préventive la plus efficace qu’est le confinement total des populations des foyers d’épidémie est malheureusement mise à l’écart. Or, chaque jour, on enregistre une propagation exponentielle du COVID-19 dans les différentes grandes villes africaines, les épicentres de la maladie à coronavirus sur le continent.
Nous devons donc agir et éviter les erreurs, surtout des Occidentaux. Pour l’instant, l’état de l’Afrique est certes inquiétant, mais pas gravissime. Nous pouvons encore rattraper les choses et maîtriser la situation, à condition d’utiliser la méthode la plus efficiente qu’est le confinement total des populations des villes épicentres du COVID-19. Le confinement est certes une mesure difficile, mais sûrement la meilleure solution, pour l’instant, que peuvent déployer les pays africains pour affronter le COVID-19. Le confinement certainement aura un impact sur l’économie, mais celui-ci est négligeable face à la solution qu’on pourrait tirer du confinement.
Pendant qu’il est encore temps, nous devons prendre de bonnes mesures pour mettre fin à ce cataclysme qui se profile à l’horizon et menace notre existence. Nous devons éviter les erreurs des Occidentaux, où la mesure de confinement a été négligée au début et appliquée au moment où la catastrophe est déjà enregistrée. Dans cette crise sanitaire, évitons de nous comporter comme des médecins après la mort. Vu la vitesse de propagation du virus et l’impossibilité, pour l’heure, de trouver le remède contre celui-ci, pour un seul cas enregistré, le confinement est le seul espoir pour briser la chaîne de contamination.
C’est pourquoi, nous plaidons pour le confinement total des populations des villes épicentres du COVID-19 en Afrique, entre autres : Abidjan, Accra, Dakar, Alger, Ouagadougou, Yaoundé, Tunis, Kinshasa, Lagos, Bamako, etc. Ces confinements doivent être adossés sur des mesures d’exception, par exemple, permettre l’ouverture des supermarchés, des pharmacies, des boulangeries, etc. Aussi, l’État doit-il prendre des mesures d’accompagnement pour atténuer l’impact économique et social qu’on pourrait enregistrer pendant la période de confinement. Nous espérons que nos dirigeants entendront nos cris de cœur et prendront les décisions idoines pour épargner l’Afrique de cette nouvelle tragédie qui se profile à l’horizon et qui menace à tout propos toute son existence !
Pacôme Kouamé Oi
Chercheur interdisciplinaire en développement
Concepteur du projet Vision-monde de demain
intellectologue@yahoo.com
En effet, au jour du 30 mars 2020 où nous écrivons ces lignes, les statistiques font état de 735.560 personnes contaminées dans le monde, dont 143.055 aux États-Unis, 97.689 en Italie, 85.195 en Espagne, 82.198 en Chine, 62.435 en Allemagne, 41.495 en Iran, 40.747 en France, 19.788 au Royaume-Uni, 15.475 en Suisse, 11.899 en Belgique, 11.814 au Pays-Bas, etc.[1]On dénombre au total 35.019 morts, dont 10.779 en Italie, 7.340 en Espagne, 3.295 en Chine, 2.757 en Iran, 2.606 en France, 2.157 aux États-Unis, 1.228 au Royaume-Uni, 771 au Pays-Bas, 541 en Allemagne, 513 en Belgique, etc.[2]
Face à ces chiffres alarmants, on n’a plus besoin de démontrer la dangerosité du COVID-19, surtout aux pays fragiles comme les nôtres[3]. On comprend nettement que si l’on n’y prend garde, la pire des catastrophes sanitaires mondiales se produira à notre époque (le XXIe siècle). C’est pourquoi, au regard de la précarité sanitaire régnant sur le continent africain et la virulence dont fait preuve le COVID-19 déjà dans les pays développés, les pays africains doivent craindre la présence de ce virus sur leur territoire. Ils doivent tout mettre en œuvre afin d’éviter l’ampleur de ce virus telle qu’enregistrée dans les pays développés. Ils doivent privilégier la prévention contre ce monstre, plutôt que de se préparer à l’affronter. Car la méthode curative est une erreur grossière, face au COVID-19, qu’il faut éviter à tout prix.
La preuve de cette erreur est la situation qui prévaut actuellement dans les pays occidentaux où, au lieu de mettre l’accent sur la prévention, ils se sont plutôt préparés à affronter le COVID-19, car faisant peut-être confiance à la qualité de leur système sanitaire. Malheureusement, le COVID-19 a montré qu’il est plus fort, surtout lorsqu’on ne lui administre pas le remède qu’il faut. Or, pour l’heure, le seul remède efficace contre ce monstre est la prévention, dont l’une des meilleures mesures est le confinement total des populations des foyers d’épidémie, pour quelques semaines, dès qu’un seul cas est détecté. Lorsque nous constatons la propagation exponentielle du COVID-19, il suffit effectivement d’un seul cas pour qu’on prenne la mesure préventive la plus efficace qu’est le confinement, pour briser la chaîne de propagation du virus. Il n’y a pas d’autres solutions miracles que celle-ci pour mettre définitivement fin au règne du COVID-19.
Aujourd’hui, à l’instar de l’Asie et de l’Occident, les pays africains sont en train d’enregistrer leurs premiers cas du COVID-19. En un temps record, le virus se montre déjà très virulent dans certains pays, notamment en Afrique-Sud (1.280 contaminés et 2 morts), en Égypte (609 contaminés et 40), au Maroc (516 contaminés et 30 morts), en Algérie (511 contaminés et 31 ), en Tunisie (312 contaminés et 8 morts ), au Burkina Faso (222 contaminés et 12 morts), en Côte d’Ivoire(165 contaminés et 1 mort), au Sénégal (162 contaminés et 0 mort), au Ghana (152 contaminés et 5 morts ), au Cameroun (139 contaminés et 6 morts), au Nigéria (111 contaminés et 1 mort), etc.[4]
Des mesures préventives sont prises par les différents gouvernements pour lutter contre la propagation de ce virus, entre autres : les fermetures des frontières terrestres et aériennes, les fermetures des écoles, l’instauration de couvre-feu, etc. Nous félicitons les différents gouvernements pour les efforts déployés pour endiguer l’ampleur de ce virus dans nos sociétés. Toutefois, force est de constater malencontreusement l’insuffisance de ces efforts. La mesure préventive la plus efficace qu’est le confinement total des populations des foyers d’épidémie est malheureusement mise à l’écart. Or, chaque jour, on enregistre une propagation exponentielle du COVID-19 dans les différentes grandes villes africaines, les épicentres de la maladie à coronavirus sur le continent.
Nous devons donc agir et éviter les erreurs, surtout des Occidentaux. Pour l’instant, l’état de l’Afrique est certes inquiétant, mais pas gravissime. Nous pouvons encore rattraper les choses et maîtriser la situation, à condition d’utiliser la méthode la plus efficiente qu’est le confinement total des populations des villes épicentres du COVID-19. Le confinement est certes une mesure difficile, mais sûrement la meilleure solution, pour l’instant, que peuvent déployer les pays africains pour affronter le COVID-19. Le confinement certainement aura un impact sur l’économie, mais celui-ci est négligeable face à la solution qu’on pourrait tirer du confinement.
Pendant qu’il est encore temps, nous devons prendre de bonnes mesures pour mettre fin à ce cataclysme qui se profile à l’horizon et menace notre existence. Nous devons éviter les erreurs des Occidentaux, où la mesure de confinement a été négligée au début et appliquée au moment où la catastrophe est déjà enregistrée. Dans cette crise sanitaire, évitons de nous comporter comme des médecins après la mort. Vu la vitesse de propagation du virus et l’impossibilité, pour l’heure, de trouver le remède contre celui-ci, pour un seul cas enregistré, le confinement est le seul espoir pour briser la chaîne de contamination.
C’est pourquoi, nous plaidons pour le confinement total des populations des villes épicentres du COVID-19 en Afrique, entre autres : Abidjan, Accra, Dakar, Alger, Ouagadougou, Yaoundé, Tunis, Kinshasa, Lagos, Bamako, etc. Ces confinements doivent être adossés sur des mesures d’exception, par exemple, permettre l’ouverture des supermarchés, des pharmacies, des boulangeries, etc. Aussi, l’État doit-il prendre des mesures d’accompagnement pour atténuer l’impact économique et social qu’on pourrait enregistrer pendant la période de confinement. Nous espérons que nos dirigeants entendront nos cris de cœur et prendront les décisions idoines pour épargner l’Afrique de cette nouvelle tragédie qui se profile à l’horizon et qui menace à tout propos toute son existence !
Pacôme Kouamé Oi
Chercheur interdisciplinaire en développement
Concepteur du projet Vision-monde de demain
intellectologue@yahoo.com
[1]https://fr.statista.com/statistiques/1091585/morts-infections-coronavirus-monde/
[2]https://fr.statista.com/statistiques/1101324/morts-coronavirus-monde/
[3] Pays africains
[4] https://fr.statista.com/