« Il est vrai que l’activité import diminue par rapport aux fermetures des usines à travers le monde. L’activité export se porte quand même plus ou moins bien, puisque la noix de cajou, le café, le coton, le cacao s’exportent jusqu’à présent. »
L’activité de Simat est jusqu’à présent convenable ; il n’y a pas encore de chômage technique, précise son directeur général.
« On travaille au jour le jour, même s’il y a une baisse sensible. Je ne pourrais pas vous dire que je vais me projeter dans les deux, trois mois à venir ; on s’est donné encore un mois pour voir l’éventualité d’un chômage technique. Mais ce n’est pas à l’ordre du jour actuellement. »
Prise de température à l’arrivée sur le lieu de travail et en partant, gel hydroalcoolique, masques, le patron de Simat dit avoir mis en place toutes les mesures de protection pour ses salariés, ajoutant qu’il n’y a pas de risque zéro.
Du côté de San Pedro au Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire, une autre entreprise, ARISE, construit actuellement un terminal portuaire. Comptant 400 employés, l’entreprise dit s’être adaptée à la situation imposée par la crise sanitaire en cours. Roselyne Chambrier Chalobah, Directrice d’Arise Côte d’Ivoire.
« Pour une partie des employés, qui ont été considérés comme non essentiels, on a mis en place un système de télétravail. Il s’agit de toutes les fonctions administratives. Ensuite, on a essayé de garder l’essentiel des employés [pour poursuivre les travaux, NDLR], parce qu’on a une base-vie. Donc ils vivent plus ou moins en vase clos, avec des prises de température, la mise en place de manière renforcée des masques. Aujourd’hui à San Pedro en particulier, on travaille à 100%. »