Cours en ligne dans le primaire et secondaire: Des inquiétudes de certains parents d’élèves
Pour pallier la fermeture des établissements préscolaires, primaires et secondaires publics et privés, en application des mesures édictées par le gouvernement pour endiguer la pandémie à Coronavirus en Côte d’Ivoire, la ministre en charge de l’Education nationale, Kandia Camara, a mis en œuvre un projet pour assurer la continuité des cours en vue de maintenir les élèves à la maison.
Il s’agit du projet dénommé « École fermée, mais cahiers ouverts » qui permet aux élèves de recevoir des cours en ligne via différentes plateformes conçues à cet effet.
Quand certains parents et élèves apprécient le bien-fondé de ce mécanisme qui a démarré le lundi 6 avril avec les premiers enseignements, d’autres contre expriment des inquiétudes concernant la mise en œuvre du projet.
C’est le cas d’un parent aux initiales A. G. M, résidant dans la commune de Dégonéfla, dans le département d’Oumé. Joint par téléphone, il affirme n’y être pas préparé. « C’est vrai que c’est une bonne idée, mais ici, nous sommes dans une zone reculée et nous n’avons pas d’internet et non plus d’ordinateur ».
De son côté, A. R à Bingerville, lui, avoue son incompétence face à l’utilisation de l’outil informatique. « Même si aujourd’hui, on se procure un ordinateur, dans un bref délai, nous en tant que parent, on n’a aucune connaissance dans la manipulation du matériel. A quel moment on devrait donc se former pour ensuite être à même d'aider l'enfant à la maison? », reconnait-il.
Et c’est là où le bât blesse pour certains parents, se trouvant dans des hameaux reculés comme ceux cités. Face à cette situation, les concernés se trouvent dans l’obligation de se rabattre sur les autres alternatives proposées par le ministère de l’Education nationale. C’est-à-dire les cours dispensés à la Radio et la Télévision nationale (RTI 1 et RTI 2). Là encore, cette alternative pour plusieurs observateurs, présentent quelques limites, entre autres, la durée limitée des cours et les supports de cours qui ne sont pas récupérables ni téléchargeables par l’élève, surtout en cas d’un cours manqué.
L'ensemble des personnes interrogées souhaitent ainsi une réadaptation du projet en prenant en compte les difficultés auxquelles sont confrontées les élèves dans les villages.
Quand certains parents et élèves apprécient le bien-fondé de ce mécanisme qui a démarré le lundi 6 avril avec les premiers enseignements, d’autres contre expriment des inquiétudes concernant la mise en œuvre du projet.
C’est le cas d’un parent aux initiales A. G. M, résidant dans la commune de Dégonéfla, dans le département d’Oumé. Joint par téléphone, il affirme n’y être pas préparé. « C’est vrai que c’est une bonne idée, mais ici, nous sommes dans une zone reculée et nous n’avons pas d’internet et non plus d’ordinateur ».
De son côté, A. R à Bingerville, lui, avoue son incompétence face à l’utilisation de l’outil informatique. « Même si aujourd’hui, on se procure un ordinateur, dans un bref délai, nous en tant que parent, on n’a aucune connaissance dans la manipulation du matériel. A quel moment on devrait donc se former pour ensuite être à même d'aider l'enfant à la maison? », reconnait-il.
Et c’est là où le bât blesse pour certains parents, se trouvant dans des hameaux reculés comme ceux cités. Face à cette situation, les concernés se trouvent dans l’obligation de se rabattre sur les autres alternatives proposées par le ministère de l’Education nationale. C’est-à-dire les cours dispensés à la Radio et la Télévision nationale (RTI 1 et RTI 2). Là encore, cette alternative pour plusieurs observateurs, présentent quelques limites, entre autres, la durée limitée des cours et les supports de cours qui ne sont pas récupérables ni téléchargeables par l’élève, surtout en cas d’un cours manqué.
L'ensemble des personnes interrogées souhaitent ainsi une réadaptation du projet en prenant en compte les difficultés auxquelles sont confrontées les élèves dans les villages.