Des cours à distance appréciés différemment par des enfants. (DR)
Cours à distance: Le projet «Ecole à la maison» démarré, apprécié différemment par des enfants à Cocody
Le projet « Ecole fermé, mais cahiers ouverts », initié et piloté par le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle en vue d’assurer la continuité des cours interrompus à cause du Covid-19, a démarré. Ces cours, dans un premier temps, concernent les élèves des classes d’examen, à savoir le CM2, la Troisième et la Terminale.
Démarrés officiellement le lundi 6 avril, ces cours sont-ils vraiment suivis par les élèves concernés ? La question mérite d’être posée quand pendant ces heures, des enfants en classe d’examen, s’adonnent à autres occupations.
A la Riviera Palmeraie, dans un appartement situé en face de l’école de danse de Rose Marie Guiraud, réside la famille Koukougnon. Dans cette famille, K.R, un élève en classe de Terminale A2. Il est 15h 10 min, ce vendredi 10 avril. L’heure d’une séance de cours à la télévision 1ère chaîne. L’élève est plutôt scotché sur son ordinateur à suivre un cours posté sur sa page Facebook par son précepteur. Selon lui, il préfère des cours avec l'enseignant face à lui. « Leur cours à la télévision ne m’intéresse pas. En plus, de la manière dont les cours sont dispensés, c’est rapide pour moi. Et le professeur n’est pas en face pour que je lui pose des questions », a-t-il expliqué.
Pour Mme Koukougnon, l’enfant n’a pas tort. « Il n’a pas tort. La première fois, j’ai assisté pour voir comment les cours sont dispensés. J’ai compris que les enfants auront du mal à assimiler. La raison est simple, ils n’ont personne en face d’eux pour leur expliquer ce qu’ils ne comprennent pas », a-t-elle exprimé ses inquiétudes.
Non loin de là, dans une villa, résident les parents d’Arielle G. La petite Arielle ne vit pas ici. Seulement qu’elle voudrait suivre volontiers ces cours. « J’ai suivi pour la première fois, hier (jeudi 9 avril 2020, ndlr). Etant en classe d’examen moi aussi, il est bon que je suive. Seulement que le professeur est rapide et ne prend pas le temps d’expliquer », a-t-elle indiqué.
Du côté d’Angré 8e tranche, le petit Guéi Arnaud, en classe de Cm2, se dit satisfait des quelques leçons écoutées à la radio. A l’en croire, il les enregistre sur son téléphone. Ensuite, il prend le temps de mieux les écouter. « J’enregistre les leçons et après mon frère prend le temps de m’expliquer ce que je n’ai pas compris », a-t-il expliqué.
« J’essaie de suivre. Comme c’est la première fois, je pense qu’au fil du temps, nous allons nous habituer à ce mode d’étude. Pour l’instant c’est difficile de s’adapter. C’est mon professeur à domicile qui m’aide plus. Mes parents ont décidé de payer deux autres enseignants pour des matières spécifiques », se réjouit l’élève Kouassi Eric en classe de Terminale au Lycée classique d'Abidjan, qui réside à Cocody Rti.
Comme eux, nombreux sont ces enfants qui essaient de suivre ces cours. Par contre d'autres préfèrent attendre qu'on vienne à bout du Covid-19 pour que la vie redevienne normale. "Je n'arrive pas à suivre ces cours. Je ne comprends rien. Et en plus, j'ai sommeil quand je suis devant l'écran. Je prie pour que les choses changent afin que l'école reprenne normalement", a pour sa part fait savoir Morlaye Doukouré, élève en classe de 3e.
"Je me pose une question. Et nos parents dans les villages et campements qui n'ont ni télévision ni radio, comment feront leurs enfants ? La solution est que le gouvernement trouve des voies et moyens pour arriver à bout du Covid-19 pour que les cours reprennent", propose Cyrille Koffi, parent d'élève.
Les cours à distance que certains enfants expérimentent pour la première fois, deviendront une habitude et ils pourront s’adapter au fur et à mesure. Pour d’autres, le temps d’un cours est insuffisant. Ils voudraient bien que les leçons soient reprises dans une autre séance.
La solution est loin d'être les cours à distance, selon certains parents d'élèves. Pour eux, ce ne sont pas tous les citoyens qui disposent d'un poste téléviseur ou d'un poste radio. Leur voeu, que le Covid-19 soit maîtrisé pour que la vie reprenne.
A la Riviera Palmeraie, dans un appartement situé en face de l’école de danse de Rose Marie Guiraud, réside la famille Koukougnon. Dans cette famille, K.R, un élève en classe de Terminale A2. Il est 15h 10 min, ce vendredi 10 avril. L’heure d’une séance de cours à la télévision 1ère chaîne. L’élève est plutôt scotché sur son ordinateur à suivre un cours posté sur sa page Facebook par son précepteur. Selon lui, il préfère des cours avec l'enseignant face à lui. « Leur cours à la télévision ne m’intéresse pas. En plus, de la manière dont les cours sont dispensés, c’est rapide pour moi. Et le professeur n’est pas en face pour que je lui pose des questions », a-t-il expliqué.
Pour Mme Koukougnon, l’enfant n’a pas tort. « Il n’a pas tort. La première fois, j’ai assisté pour voir comment les cours sont dispensés. J’ai compris que les enfants auront du mal à assimiler. La raison est simple, ils n’ont personne en face d’eux pour leur expliquer ce qu’ils ne comprennent pas », a-t-elle exprimé ses inquiétudes.
Non loin de là, dans une villa, résident les parents d’Arielle G. La petite Arielle ne vit pas ici. Seulement qu’elle voudrait suivre volontiers ces cours. « J’ai suivi pour la première fois, hier (jeudi 9 avril 2020, ndlr). Etant en classe d’examen moi aussi, il est bon que je suive. Seulement que le professeur est rapide et ne prend pas le temps d’expliquer », a-t-elle indiqué.
Du côté d’Angré 8e tranche, le petit Guéi Arnaud, en classe de Cm2, se dit satisfait des quelques leçons écoutées à la radio. A l’en croire, il les enregistre sur son téléphone. Ensuite, il prend le temps de mieux les écouter. « J’enregistre les leçons et après mon frère prend le temps de m’expliquer ce que je n’ai pas compris », a-t-il expliqué.
« J’essaie de suivre. Comme c’est la première fois, je pense qu’au fil du temps, nous allons nous habituer à ce mode d’étude. Pour l’instant c’est difficile de s’adapter. C’est mon professeur à domicile qui m’aide plus. Mes parents ont décidé de payer deux autres enseignants pour des matières spécifiques », se réjouit l’élève Kouassi Eric en classe de Terminale au Lycée classique d'Abidjan, qui réside à Cocody Rti.
Comme eux, nombreux sont ces enfants qui essaient de suivre ces cours. Par contre d'autres préfèrent attendre qu'on vienne à bout du Covid-19 pour que la vie redevienne normale. "Je n'arrive pas à suivre ces cours. Je ne comprends rien. Et en plus, j'ai sommeil quand je suis devant l'écran. Je prie pour que les choses changent afin que l'école reprenne normalement", a pour sa part fait savoir Morlaye Doukouré, élève en classe de 3e.
"Je me pose une question. Et nos parents dans les villages et campements qui n'ont ni télévision ni radio, comment feront leurs enfants ? La solution est que le gouvernement trouve des voies et moyens pour arriver à bout du Covid-19 pour que les cours reprennent", propose Cyrille Koffi, parent d'élève.
Les cours à distance que certains enfants expérimentent pour la première fois, deviendront une habitude et ils pourront s’adapter au fur et à mesure. Pour d’autres, le temps d’un cours est insuffisant. Ils voudraient bien que les leçons soient reprises dans une autre séance.
La solution est loin d'être les cours à distance, selon certains parents d'élèves. Pour eux, ce ne sont pas tous les citoyens qui disposent d'un poste téléviseur ou d'un poste radio. Leur voeu, que le Covid-19 soit maîtrisé pour que la vie reprenne.