Dissolution des associations d’élèves et étudiants : Le Cojep considère cette mesure « prématurée, exagérée et disproportionnée »
Le porte-parole du congrès panafricain pour la justice et l’Egalite des peuples (Cojep), Serge Ouara a signé à Abidjan le 3 novembre 2024 un communiqué pour se prononcer sur la dissolution de associations d’élèves et étudiants. Le parti de Charles Blé Goudé condamne avec vigueur ces actes de violence qui ont arraché des jeunes dans la fleur de l’âge à l’affection de leurs parents et amis. « Le Cojep présente ses condoléances les plus attristées aux familles biologiques des défunts », souligne Serge Ouraga.
Toutefois, « le Cojep considère la mesure de dissolution de toutes les associations d’élèves et étudiants à « caractère syndical » prématurée, exagérée et disproportionnée ». Et de rappeler : « au gouvernement que les mesures de sauvegarde de l’ordre public et de rétablissement de la sécurité, ne devraient pas avoir pour effet l’anéantissement du droit d’exercice de la liberté fondamentale d’association pour tous les élèves et étudiants, surtout en période normale ».
Tout en invitant ces concitoyens au respect du principe de la présomption d’innocence énoncé par la Constitution ivoirienne en son article 7, « le Cojep encourage le gouvernement et les autorités judiciaires à faire la lumière sur cette affaire dans des délais raisonnables, afin d’éclairer les familles des victimes et la communauté nationale sur les circonstances de ces événements tragiques ».
Il faut souligner que le gouvernement a adopté un décret, le 30 octobre 2024, de dissolution de toutes les associations d'élèves et d'étudiants à caractère syndical créées et exerçant dans le monde scolaire et universitaire. Pour le Cojep, cette sanction collective pour des faits de nature purement pénale interpelle, puisqu’en la matière la responsabilité est personnelle. « Est-il juste de sanctionner tous les élèves et étudiants ou l’ensemble des associations d’élèves et étudiants de Côte d'Ivoire.
L’actualité récente a mis en évidence la mort tragique à Abidjan, de deux étudiants identifiés comme membres de la Fesci, dans des circonstances qui seraient consécutives à des actes de violence. En effet, après le décès fin août de l’étudiant Khalifa Diomandé, à la suite d’une bastonnade, dans la nuit du 29 au 30 septembre 2024, le corps sans vie de l’étudiant Mars Aubin Deagoué, alias « Général Sorcier », a été conduit au Chu de Cocody avec des traces de violence, selon les communiqués des autorités en charge des enquêtes.
Tout en invitant ces concitoyens au respect du principe de la présomption d’innocence énoncé par la Constitution ivoirienne en son article 7, « le Cojep encourage le gouvernement et les autorités judiciaires à faire la lumière sur cette affaire dans des délais raisonnables, afin d’éclairer les familles des victimes et la communauté nationale sur les circonstances de ces événements tragiques ».
Il faut souligner que le gouvernement a adopté un décret, le 30 octobre 2024, de dissolution de toutes les associations d'élèves et d'étudiants à caractère syndical créées et exerçant dans le monde scolaire et universitaire. Pour le Cojep, cette sanction collective pour des faits de nature purement pénale interpelle, puisqu’en la matière la responsabilité est personnelle. « Est-il juste de sanctionner tous les élèves et étudiants ou l’ensemble des associations d’élèves et étudiants de Côte d'Ivoire.
L’actualité récente a mis en évidence la mort tragique à Abidjan, de deux étudiants identifiés comme membres de la Fesci, dans des circonstances qui seraient consécutives à des actes de violence. En effet, après le décès fin août de l’étudiant Khalifa Diomandé, à la suite d’une bastonnade, dans la nuit du 29 au 30 septembre 2024, le corps sans vie de l’étudiant Mars Aubin Deagoué, alias « Général Sorcier », a été conduit au Chu de Cocody avec des traces de violence, selon les communiqués des autorités en charge des enquêtes.