Accord historique de l’OPEP : Une victoire pour les sociétés pétrolières africaines pour battre le Covid-19

L'accord historique de l'Opep est une victoire pour les sociétés pétrolières africaines, les investisseurs et permettra à l'industrie de battre le COVID-19
L'accord historique de l'Opep est une victoire pour les sociétés pétrolières africaines, les investisseurs et permettra à l'industrie de battre le COVID-19
L'accord historique de l'Opep est une victoire pour les sociétés pétrolières africaines, les investisseurs et permettra à l'industrie de battre le COVID-19

Accord historique de l’OPEP : Une victoire pour les sociétés pétrolières africaines pour battre le Covid-19

Le 13/04/20 à 10:56
modifié 13/04/20 à 11:04
La décision est véritablement historique et s'appuie sur la Déclaration de coopération de 2016 et augmente encore plus les coupes de production
« La Chambre africaine de l'énergie (https://EnergyChamber.org/) félicite l'Opep et les pays membres de l'Opep+ pour avoir conclu un accord historique et indispensable pour maintenir la stabilité du marché », rapporte un communiqué de la Chambre africaine de l’énergie dont Fratmat.info a reçu copie, ce lundi 13 avril 2020.

Après avoir appelé à plusieurs reprises les producteurs africains à soutenir l'Opep afin de rétablir la stabilité du marché, la Chambre est particulièrement heureuse de constater le large soutien du continent africain pour l'Opep et son accord.

Le dimanche de Pâques, les pays membres de l'Opep et de l'Opep+ ont finalement décidé de réduire la production de pétrole de 9,7 millions de barils par jour à partir du 1er mai 2020 et jusqu'au 30 juin 2020. A partir du 1er juillet 2020, les baisses de production seront réajustées à 8 millions de barils par jour jusqu'à la fin de l'année. Enfin, l'Opep et les pays membres de l'Opep + se sont mis d'accord sur une réduction de la production de 6 millions de barils par jour du 1er janvier 2021 jusqu'à fin avril 2022. La base de calcul pour les ajustements est la production pétrolière d'octobre 2018, à l'exception du Royaume d'Arabie saoudite et de la Russie, tous deux avec le même niveau de référence de 11 millions de b/j.

« L'esprit de coopération a triomphé et sous la direction du propre fils de l'Afrique, S.E. Mohammed Sanusi Barkindo, l'Opep parvient à un autre accord vraiment historique pour notre continent et pour les marchés mondiaux de l'énergie », a déclaré NJ Ayuk, président de la Chambre africaine de l'énergie. « Cela montre clairement qu'en période de besoin critique, nous pouvons mettre de côté nos différences et nous unir derrière des accords historiques qui feront la différence en Afrique pour nos entreprises et nos employés. La Chambre continuera de consacrer toutes ses ressources à soutenir cet effort coordonné de l'industrie au-delà de 2022. La conformité est essentielle, alors mettons-nous au travail », a ajouté M. Ayuk.

La décision est véritablement historique et s'appuie sur la Déclaration de coopération de 2016 et augmente encore plus les coupes de production. Au fil des ans, ce sont les efforts conjoints des pays membres de l'Opep et de leurs alliés au sein de l'Opep+ qui ont abouti à la constitution d'une coalition industrielle capable de faire passer les intérêts du marché en premier. Les producteurs africains jouent un rôle clé dans cet effort, via les pays membres de l'Opep, le Nigeria, l'Angola, l'Algérie, la Libye, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Congo, mais aussi grâce au soutien de producteurs supplémentaires comme l'Égypte, le Soudan du Sud, le Tchad ou le Niger.

Source : APO Group pour African Energy Chamber.


Le 13/04/20 à 10:56
modifié 13/04/20 à 11:04