Covid-19: Des personnes banalisent le port des masques
Inconfortables, sources d’allergies ou taxés de chers, les cache-nez sont de moins en moins portés par certains usagers dans les lieux publics. Alors que la mesure est obligatoire, dans le cadre de la lutte contre la maladie à Covid-19. Des Ivoiriens se prononcent.
Prudence De Seya: « Trois raisons justifient ce comportement »
1. Le manque d'information réelle fait que les gens ne croient pas vraiment à la gravité de cette pandémie. Nous sommes aujourd'hui à l'heure du visuel et la crise de confiance entre les populations et les classes dirigeantes est palpable. La transparence des informations, c’est-à-dire présenter les personnes prises en charge médicalement même en masquant les visages, devrait pouvoir convaincre beaucoup. Il faut pouvoir présenter la réalité de la situation en temps réel. Bref, une meilleure stratégie de communication pourrait amener les gens à prendre conscience de la réalité de la pandémie
2. L'inaccessibilité des outils de protection
Pour une population à faible revenu, comment se procurer un masque ou des produits d'hygiène coûteux ? Où trouver ces masques ? Finalement, les gens préfèrent ignorer le danger.
3. Le fatalisme africain
Nous avons tendance à toujours nous remettre à la providence surtout par habitude. Lorsque l'on se sent impuissant, on a tendance à nier la réalité. Les gens, en gardant leurs habitudes de vie, pensent ainsi braver et conjurer un quelconque sort.
Je pourrais ajouter que c'est ici que la théorie du Premier ministre britannique de l'immunité naturelle a son sens. Les capacités de défense immunitaire de chacun feront la différence. Lorsque chacun aura eu au moins des contacts avec une personne contaminée, le cycle de contagion va s'arrêter et ceux qui auront développé des anti-corps deviendront des porteurs sains. C'est un risque limité et vu notre configuration socio-démographique, c'est la seule solution.
Si les gens ne sortent pas pour leur pitance, ils mourront de faim. S'ils ne peuvent pas se procurer des masques, il faut laisser la nature faire les choses.
Nando Dagou, infographiste: « Masque recommandé pour le corps soignant »
2. L'inaccessibilité des outils de protection
Pour une population à faible revenu, comment se procurer un masque ou des produits d'hygiène coûteux ? Où trouver ces masques ? Finalement, les gens préfèrent ignorer le danger.
3. Le fatalisme africain
Nous avons tendance à toujours nous remettre à la providence surtout par habitude. Lorsque l'on se sent impuissant, on a tendance à nier la réalité. Les gens, en gardant leurs habitudes de vie, pensent ainsi braver et conjurer un quelconque sort.
Je pourrais ajouter que c'est ici que la théorie du Premier ministre britannique de l'immunité naturelle a son sens. Les capacités de défense immunitaire de chacun feront la différence. Lorsque chacun aura eu au moins des contacts avec une personne contaminée, le cycle de contagion va s'arrêter et ceux qui auront développé des anti-corps deviendront des porteurs sains. C'est un risque limité et vu notre configuration socio-démographique, c'est la seule solution.
Si les gens ne sortent pas pour leur pitance, ils mourront de faim. S'ils ne peuvent pas se procurer des masques, il faut laisser la nature faire les choses.
Nando Dagou, infographiste: « Masque recommandé pour le corps soignant »
C’est sûrement un manque de communication, ou de prise de conscience du mal. Mais, j'ai suivi sur Canal+ une émission de Santé sur l'Afrique ou le docteur disait que le masque est recommandé pour les malades et les médecins. En réalité, selon son intervention, tout le monde ne serait pas obligé d’en porter.
Anne-Marie Kissi , Assistante de direction: « La maladie n’est pas réelle pour certains »
Il y a certaines personnes qui croient que la maladie n'est pas réelle. La sensibilisation semble ne pas trop porter. D’autres soutiennent aussi que le port du cache-nez est gênant. Elles disent ne pas être à l'aise quand elles le portent. Selon leurs dires, elles respirent mal à l’intérieur.
Anne-Marie Kissi , Assistante de direction: « La maladie n’est pas réelle pour certains »
Il y a certaines personnes qui croient que la maladie n'est pas réelle. La sensibilisation semble ne pas trop porter. D’autres soutiennent aussi que le port du cache-nez est gênant. Elles disent ne pas être à l'aise quand elles le portent. Selon leurs dires, elles respirent mal à l’intérieur.